Des racailles ont lancé des cocktails Molotov sur des voitures garées sur un
parking d’un commissariat des Yvelines. Deux véhicules ont flambé.
La
haine de la police a de nouveau frappé dans les Yvelines. Des
incendiaires s’en sont en effet pris à des voitures garées sur le
parking du commissariat de Fontenay-le-Fleury, rapporte Le Parisien.
Des cocktails Molotov
ont été jetés dans l’enceinte de l’établissement, depuis une butte
voisine. Deux véhicules personnels appartenant à des policiers ont pris
feu. L’un a été entièrement carbonisé, quand l’autre a été endommagé.
Les
pompiers ont dû être appelés en renforts pour venir à bout de
l’incendie, alors que les autres véhicules sur le parking ont été
déplacés. Sur Twitter, le syndicat Unité SGP Police-FO a dénoncé un acte
"intolérable et inadmissible", symptomatique d’une "haine contre les
policiers".
Ce n’est pourtant pas la première fois que des faits de cette nature se produisent dans ce secteur sensible.
Il
y a toujours des conflits avec des jeunes dans le secteur et c’est
toujours comme cela qu’ils procèdent lorsqu’ils lancent des mortiers
d’artifice contre ce bâtiment, confie ainsi au Parisien une source
proche de l’affaire.
Une enquête a été ouverte et confiée à la sûreté départementale.
Viry-Châtillon, un précédent brûlant
Ce fait divers n’est pas sans rappeler celui de Viry-Châtillon.
En 2016, une vingtaine d’incendiaires s’en été en effet pris à des
voitures de police et à leurs occupants. Les vitres avaient été brisées,
et des cocktails Molotov jetés dans les habitacles.
Un
adjoint de sécurité avait été grièvement brûlé, au point de devoir être
plongé dans le coma et de voir son pronostic vital engagé. Trois autres
agents avaient été plus légèrement atteints.
Les suites judiciaires de l’affaire avaient elles aussi créé l’émoi.
En avril dernier, la cour d'assises des mineurs de Paris avait en effet
acquitté huit des 13 accusés, en condamnant cinq autres à des peines
allant de six à 18 ans de réclusion.
Un
verdict jugé extrêmement clément, alors que les prévenus encouraient la
réclusion criminelle à perpétuité. Les syndicats de police étaient
montés au créneau, organisant plusieurs manifestations.
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