Si la recherche de prix toujours plus bas a une conséquence sur la qualité des produits vendus en France, cela n’épargne pas le médicament. Cette volonté de réduire le coût du médicament a poussé les industriels à abandonner la production en France et à se tourner vers des producteurs à très faible coût, situés en Inde et en Chine ;
environ un milliers de producteurs Indiens se partagent ce marché de la sous-traitance de la production de produits actifs. Sur un marché estimé à 75 milliards de dollars, les fabricants de produits actifs en absorbent 60 %, les 40% restant étant absorbés par les laboratoires qui, à partir de cette substance active fabriquent les comprimés, les gélules, et les mettent en boite. Ainsi, alors qu’il y a 20 ans, 80% des médicaments consommés en France étaient produits en France assurant une sécurité d’approvisionnement et une sécurité de qualité car les usines de production pouvaient être inspectées, aujourd’hui, depuis que le générique a remplacé le produits de marques, 80% de la production provient d’Inde et de Chine. Ainsi pour réduire le coût des médicaments, une action qui n’aura pas profité à l’équilibre des comptes de la sécurité sociale dont les déficit culminent toujours à quelques 20 milliards d’euros, les gouvernements successifs et la représentation nationale auront rendu la France totalement dépendante d’un approvisionnement étranger. Quelles peuvent être les conséquences de ce choix : outre un déficit de la balance commerciale pour la pharmacie, la problématique majeure sera bien évidemment la rupture de stock de produits, et ce risque n’a rien de virtuel; Si l’Afssaps a lancé deux alertes pour des ruptures de stock en 2009, il y en a eu 4 en 2010 et 31 en 2011! Cette délocalisation pose également des problèmes de qualité des produits : en décembre 2012, une directive européenne devrait obliger à mentionner, pour chaque principe actif importé, l’ensemble des intermédiaires afin de renforcer la traçabilité des produits. Si la mise en place de cette directive montre tout d’abord que la traçabilité et la qualité des produits laissent aujourd’hui à désirer, cette nouvelle directive n’impose aucunement une inspection préalable à la mise sur le marché des médicaments. Contrairement à ce qui est annoncé par les autorités, toutes les usines de production à l’étranger, de médicaments ensuite importés en France, n’ont pas et ne seront pas inspectées; l’Afssaps dispose seulement de 7 inspecteurs pour réaliser des inspections. Elles n’ont donc tout simplement pas lieu. Quelle est la qualité réelle des produits importés et mis sur le marché? Aucune enquête ne permet de le dire. On estime cependant que 1 à 3% des médicaments vendus légalement en pharmacie, en dehors de contrefaçons, sont falsifiés, c’est à dire qu’ils ne contiennent pas la quantité normale de principes actifs.
Vur sur Incapable de se taire
Les médocs sont le plus souvent "mauvais pour votre santé"; il y a tant d'abus et tant d'effets secondaires, souvent à moyen long terme (style Mediator ou Gardasil).
RépondreSupprimerPensons aux anti-dépresseurs et somnifères dont les français sont paraît-il si friands, qui entraînent dépendance et effets secondaires (pertes de la mémoire...).
Ne parlons même pas du principe de la vaccination (on ne peut plus douteux) et des effets nocifs des adjuvants des vaccins (squalène, oxydes d'aluminium, dérivés de mercure...) fabriqués par les Big Pharmas de classe mondiale (Sanofi Pasteur, Glaxo, Baxter International etc).
Les "Firmes" à médocs, ou "big pharmas", sont des acteurs mondialisés de l'ultra-libéralisme : on délocalise la production ou les achats en sous-traitance dans les zones à bas coûts, pour revendre avec des marges énormes dans les pays dits "Riches".
Tant pis si la qualité baisse, dans des pays peu regardants sur les GMP et sur les normes, ce qui compte c'est la marge, on a bien compris que Ethique et Pharma-bizness sont totalement opposés.
La disparition programmée de l'Homéopathie et de l'herboristerie traditionnelle, et les obstacles mis aux médecines parallèles (acuponcture, magnétisme, champs vitaux etc) illustre bien cette recherche du monopole pour les médocs et donc du profit, au détriment de la véritable santé.
On pourrait dire que les industriels de la santé sont en réalité, des industriels de nos maladies...
L'ami Pierrot
Dites à un diabétique, cardiaque, à une personne qui n'a plus de thyroïde que les médicaments mauvais pour elle !
RépondreSupprimerDes médicaments, biens utilisés, font aussi des miracles.
Il ne faut pas opposer les médecines, il faut juste extraire ce qu'il y de meilleur dans chaque type de médecine et l'homéopathie, comme l'herboristerie, comme la galénique ont tous leur efficacité. C'est big pharma qui créé les oppositions et l’intolérance. Dollars oblige.
Mais chacun est libre de ne pas prendre de médicaments synthétiques. Le problème est que le savoir ancestral est quasiment perdu en Europe de l'Ouest.
Tout est une question de gros sous pour les quelques personnes qui s'enrichissent sur le dos de la santé. En mettant peut-être d'une part, des éléments nocifs dans des médicaments, qui soignent d'un côté et détraquent de l'autre (voulu ou pas ? that is the question !) et en gardant en esclavage les asiatiques qui travaillent dur pour un bol de riz.
RépondreSupprimerJe suis d'accord sur le fait qu'il est très dommageable que tous les systèmes de médecine ne marchent pas "main dans la main"... la santé de tous en aurait le bénéfice.
Si le savoir ancestral est perdu en occident (et là, je suis bien d'accord et je le déplore,) ne pensez-vous pas, Paul, que c'est voulu ?
Nous sommes tous d'accord que c'est une question de gros sous...
A quand, une réelle fraternité dans tous les domaines, hein ?
Ce savoir a commencé à être détruit il y a très longtemps. La conquête romaines est probablement le début historique de la destruction du savoir ancestral européen. Les romains ont commencé à exécuter tous les druides et ce pugilat à été encore amplifié par le christianisme, avec la chasse aux sorcières et sorciers. Cette chasse existaient encore récemment et à laissée la place à l'Ordre des Médecins en France, bras armé de big pharma.
SupprimerMais les dégâts sont là, le savoir n'est plus et on l'a remplacé par un pseudo-savoir de tendance newage, mêlé de Bio je ne sais quoi...
Les plantes sauvages, les minéraux, préparés avec un grand savoir faire sont d'une efficacité rare et ont constitué, avec les guérisseurs, les seules médecines pendant des millénaires.
Les plantes actuelles, vendues en officine et sur Internet n'ont plus aucun pouvoir de guérir, elles sont cultivées et séchées avec des procédés industriels et cueillies à n'importe quelle période. Du bon business...