Radiés des listes électorales, 226.000 électeurs français n'ont pas pu effectuer leur devoir de citoyen le 10 avril dernier. En cause ? La mise à jour automatique de leurs données personnelles.
C'est le cas de Romain, radié sans le savoir après avoir déménagé. «On m'a dit qu'il fallait que j'appelle la nouvelle mairie, mais au final, on m'a renvoyé d'une mairie à l'autre avant de me dire : "non, vous n'êtes pas inscrit sur les listes, on ne peut rien faire pour vous"».
Lui s'est dit «surpris» de ne pas trouver de solution, pourtant alerté deux semaines avant le premier tour de l'élection présidentielle. «C'est quand même un droit, et un devoir», regrette celui qui n'a donc finalement pas pu voter dimanche dernier.
La moitié de ces électeurs radiés par erreur – officiellement «pour perte d'attaches communales» – l'auraient ainsi été en Ile-de-France, à Marseille (Provence-Alpes-Côte d'Azur), Strasbourg (Grand Est) et Lille (Hauts-de-France).
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