A l’heure où le variant peu pathogène Omicron (considéré comme une sorte de « vaccin naturel » par beaucoup d’experts) devrait conduire nos sociétés à se détendre et respirer un bon coup, nous assistons à l’inverse à un regain de panique chez nos autorités. Lesquelles ressortent de leurs tiroirs des mesures inutiles et absurdes, et surtout lourdement dommageables, comme l’imposition du masque à journée longue aux enfants dans les écoles.
Port du masque : un dogme qui a colonisé les esprits
Ces mesures brutales suscitent l’indignation de nombreux parents ainsi que de médecins et scientifiques intègres et au courant des données réelles de la science. Le dogme du port du masque (une mesure qui n’avait été imaginée dans aucun plan pandémie) a cependant tellement colonisé les esprits que nombre de politiques, enseignants, journalistes et même médecins continuent de croire dans cette mesure, un peu comme on croyait à l’époque que les gousses d’ail éloignaient les vampires.
La science à l’inverse des fantasmes se construit sur la rigueur et la transparence des données et les études disponibles. Les dogmes et les superstitions n’y ont pas leur place.
La masse de données probantes relatives à la question du port du masque contre le Covid étant extrêmement solide, nous partageons ici avec nos lectrices et lecteurs la compilation réalisée fin décembre par le Pr P.E. Alexander pour le Brownstone Institute.
Nous re-publions cet article traduit par nos soins au titre d’une licence Creative Commons 4.0 avec nos remerciements à l’auteur ainsi qu’au Brownstone Institute.
Plus de 150 études comparatives et articles portant sur l’inefficacité et les effets néfastes du masque
Le Dr Alexander est titulaire d’un doctorat en médecine, avec une expérience en épidémiologie et en enseignement de l’épidémiologie clinique. Il a été professeur adjoint à l’Université McMaster en médecine fondée sur des données probantes et en méthodes de recherche ; il a été conseiller en synthèse de données probantes sur la pandémie de COVID auprès du centre OMS-PAHO à Washington, DC (2020) ainsi que conseiller principal en matière de politique sur la pandémie de COVID au sein des Health and Human Services (HHS) à Washington, DC. Il a également travaillé à l’OMS en tant que spécialiste régional/épidémiologiste au bureau régional de l’Europe au Danemark, ainsi que pendant 12 ans pour le gouvernement du Canada en tant qu’épidémiologiste. Il est actuellement chercheur consultant sur le COVID-19 dans le groupe de recherche US-C1.
Il n’est pas déraisonnable de conclure que les masques chirurgicaux et les masques en tissu, utilisés comme ils le sont actuellement (sans autres formes de dispositif de protection individuelle), n’ont aucun impact sur le contrôle de la transmission du virus Covid-19. Les données disponibles suggèrent que les masques faciaux peuvent être réellement nocifs. L’ensemble des données probantes indique que les masques faciaux sont largement inefficaces.
Je me concentre sur les masques contre le Covid et la science disponible depuis près de 20 mois. Cependant, je souhaite aborder le sujet des masques dans une vision globale des politiques restrictives de confinement en général. Je m’appuie sur l’excellent travail effectué par les Pr Gupta, Kulldorff et Bhattacharya dans la Déclaration de Great Barrington (GBD) et sur l’impulsion similaire du Dr Scott Atlas (conseiller du président Trump) qui, comme moi, était un fervent partisan d’un type de protection ciblée basé sur une approche stratifiée par âge et risque.
Ceci parce que nous avons vu très tôt que les confinements étaient la plus grande erreur de l’histoire de la santé publique. Nous connaissons cette histoire et savions qu’ils ne fonctionneraient pas. Malheureusement, nos enfants supporteront pendant des décennies les conséquences catastrophiques, et pas seulement sur le plan éducatif, de cette politique de fermeture des écoles profondément défectueuse (en particulier nos enfants issus des minorités qui étaient les moins à même de se le permettre). Beaucoup d’entre eux sont encore contraints de porter des masques et sont punis s’ils ne le font pas.
Je présente ci-dessous l’ensemble des données probantes relatives au masquage (n=167 études et éléments de preuve), qui comprend des recherches comparatives sur l’efficacité ainsi que des données probantes connexes et des rapports de haut niveau. À ce jour, les conclusions sont robustes et claires : les masques ne permettent pas de contrôler le virus et ils peuvent être dangereux, en particulier pour les enfants.
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