Acheteurs absents, explosion du coût des matières premières... La crise en Ukraine a déjà des conséquences économiques en France, notamment sur le marché immobilier.
Avec la guerre en Ukraine, les visites immobilières en France se font plus rares, selon les professionnels de l'immobilier.
"Avant il y avait des rendez-vous toutes les heures. Depuis la crise en Ukraine, l'agenda est assez vide", explique ainsi à BFMTV Sabrina Gomes, gérante de l'agence Immobilia à Choisy-le-Roi.
Le mouvement avait certes déjà été amorcé en fin d'année, avant le déclenchement de la guerre. Ainsi, les notaires enregistraient déjà une légère baisse du nombre de transactions au quatrième trimestre, même s'il restait à un niveau très élevé. Le contexte international semble avoir accentué ce mouvement, car il empêche certains acheteurs de se projeter. Pour Sabrina Gomes, "les acheteurs veulent voir comment va évoluer la crise en Ukraine avant de prendre des décisions importantes".
En ce qui concerne les logements sur plan, le devis obtenu aujourd'hui n'aura sans doute plus rien à voir avec celui qui sera effectivement payé dans plusieurs mois. Car avec cette guerre, les entrepreneurs ont parfois beaucoup de mal à se fournir en matériaux (acier, briques, etc.) essentiels à la construction d'un bâtiment, comme nous vous l'expliquions dans un précédent article. Les coûts de construction s'en ressentent et progressent.
Par ailleurs, les taux d'emprunt, après avoir connu des niveaux exceptionnellement bas, remontent. Selon Vousfinancer, les taux moyens affichent désormais en moyenne: 1,2% sur 15 ans, 1,35% sur 20 ans et 1,55% sur 25 ans. En janvier dernier, ces taux moyens étaient (toujours selon le courtier) respectivement de 1% sur 15 ans, 1,15% sur 20 ans et 1,40% sur 25 ans. Avec pour résultat de faire baisser le pouvour d'achat immobilier des ménages, tant que les prix immobiliers continuent de grimper.
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