« Il faut s’attaquer à la structure de l’administration » C’est une petite phrase lâchée par un ministre à France Info, qui donne quelques indications sur l’ampleur des réformes envisagées par le gouvernement pour l’Éducation. Emmanuel Macron n’est toujours pas officiellement candidat à la présidentielle mais bûche comme un étudiant sur ses grands axes pour la campagne.
À la table des matières, l’Éducation, donc, pour laquelle son équipe préparerait un plan d’envergue. Une filière stratégique qui lui permettrait aussi de toucher une grande partie de la population.
Dans cette grande réforme envisagée, du lourd, confie toujours ce ministre, avec la suppression du CAPES (Certificat d'Aptitude au Professorat de l'Enseignement du Second degré), le concours qui permet de venir professeur en collège ou en lycée, ou encore l’abandon du statut de fonctionnaire, qui signifierait la fin du recrutement à vie.
Bruno Le Maire de l’Économie à l’Éducation ?
Un concours qui avait déjà fait l’objet d’une réfome menée par Jean-Michel Blanquer et Frédérique Vidal, entérinée par arrêté du 25 janvier 2021. Plusieurs professeurs avaient pointé du doigt le remplacement de l’épreuve de contenu disciplinaire par un simple entretien de motivation. Sa suppression pure et simple serait une véritable révolution et poserait la question du recrutement des enseignants.
L’idée serait également de fusionner l’Éducation nationale avec l’Enseignement supérieur et la Culture. Toujours selon France Info, le nom de Bruno Le Maire circulerait déjà pour prendre place à l’Hôtel Rochechouart après cinq ans à l’Économie, dans un ministère qui avait déjà fusionné par le passé. L’ancien ministre de l’Agriculture serait aussi estimé pour ses qualités... de négociateur avec avec les syndicats. Si une telle réforme est bien dans les tuyaux, ça peut toujours servir...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.