L'épidémie de vaccinés en cours pourrait désorganiser la France

Les règles d’isolement vont-elles changer en janvier ? L’instance réfléchit à la question pour éviter que l’absentéisme lié aux arrêts de travail ne perturbe en profondeur les secteurs essentiels.

Supermarchés, transports, hôpitaux, écoles… A cause des multiplications des arrêts de travail et de l’absentéisme liés à l’extrême contagiosité du variant omicron (associée à l'effondrement du système immunitaire des vaccinés !), le Conseil scientifique craint une «désorganisation» de nombreux secteurs en janvier.

Pour limiter cette désorganisation, l’instance de conseil du gouvernement précise qu’il pourrait devenir nécessaire d’alléger les règles d’isolement, qui peut aller jusqu’à dix-sept jours pour un cas contact. Ceci parce qu’omicron semble entraîner moins de formes sévères du Covid-19 (chez les non-vaccinés).

Selon des premières études préliminaires venues d’Afrique du Sud, d’Écosse et d’Angleterre, le variant omicron causerait moins d’hospitalisations que le delta. Malgré tout, il est beaucoup plus contagieux, ce qui pourrait donc provoquer une hausse du nombre de patients hospitalisés, notamment les non-vaccinés (Définition du gouvernement : personnes n'ayant pas effectué leur troisième dose) et les personnes fragiles.

Plusieurs centaines de milliers de cas par jour en janvier ?

La «fulgurance» de transmission d’omicron pourrait se traduire en janvier par «plusieurs centaines de milliers» de cas par jour, a encore prédit le Conseil scientifique. Cela va «poser des problèmes sur les secteurs stratégiques de fonctionnement de notre société : la distribution alimentaire, la sécurité, l’énergie, les transports, les communications et la santé», explique le Pr Olivier Guérin, membre du conseil. «C’est une donnée vraiment nouvelle qu’on n’avait pas sur les autres vagues, et qui est liée à la vitesse de propagation d’omicron», poursuit le spécialiste, selon qui la question est un «sujet essentiel».

«Il y aura des ajustements à faire qui tiendront compte de la sévérité des formes cliniques» de la maladie provoquée par omicron, a abondé un autre membre du conseil, le Pr Arnaud Fontanet. D’après l’expert, ces adaptations pourraient aussi dépendre du niveau de contagiosité de la personne à tel ou tel moment, déterminé par des tests, ainsi que de la «nature des fonctions» qu’elle occupe. Ces possibles «assouplissements» devront s’accompagner «d’un renforcement des gestes barrières», préconise le Pr Fontan. «C’est une question qui va toucher l’ensemble de la société» et «il faut s’attendre à ce qu’en janvier, on fonctionne en mode dégradé», a-t-il encore jugé.

Source 

Prédit depuis le début : les inoculations répétitives détruisent les défenses immunitaires naturelles. Beaucoup de vaccinés attrapent toutes les maladies hivernales et s'infectent mutuellement dans tous les lieux confinés où ils se rencontrent, grâce au pass !