L'avant-projet de loi visant à transformer le pass sanitaire en pass vaccinal, évoque l'idée qu'un schéma de vaccination ne suffise pas pour se rendre dans certains endroits. Il faudrait fournir d'autres justificatifs, possiblement un test négatif.
Le Parisien a repéré le 23 décembre une proposition possiblement explosive dans l'avant-projet de loi visant à transformer le pass sanitaire en pass vaccinal. Ainsi, le quotidien affirme qu'il est mentionné qu'un «décret fixera les cas "dans lesquels l’intérêt de la santé publique et l’état de la situation sanitaire imposent un cumul de justificatifs"».
Parmi les justificatifs, la possession d'un test négatif pourrait être rendue obligatoire en supplément d'un pass vaccinal pour se rendre dans certains lieux. Contacté par Le Parisien, le ministère de la Santé confie bel et bien «prévoir» cette option, sans préciser quels seraient les endroits concernés par une telle mesure. Une mesure durcie, qui part du constat que les vaccinés peuvent aussi être infectés.
Comme l'indique également Le Parisien, une contrainte similaire existe dans certains pays comme dans des régions allemandes ou au Luxembourg mais seulement pour ceux qui n'ont pas eu leur dose de rappel. Ainsi, la France pourrait imiter ces voisins-là, excluant ceux qui ont eu leur dose de rappel d'un supplément de justificatifs.
Le gouvernement espère une adoption du pass vaccinal, qui doit remplacer le pass sanitaire, d'ici fin janvier. Une mesure très controversée, et contre laquelle les oppositions se mobilisent. Le président des Patriotes Florian Philippot a notamment appelé six autres candidats à la présidentielle ayant manifesté à des degrés divers leur opposition aux restrictions (Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen, Eric Zemmour, Jean Lassalle, Nicolas Dupont-Aignan, François Asselineau) à l'«union sacrée» pour marquer ensemble leur opposition au pass vaccinal, le 8 janvier prochain.
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