Lors de son audition par la commission des affaires sociales du Sénat ce 8 décembre, le président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy a déclaré :
«Il est possible que nous ayons besoin à un moment donné d’une quatrième dose.»
«Je suis prudent, c’est-à-dire que j’entends parfois que la vaccination contre le Covid ce sont deux injections plus un rappel […] Pour l’instant c’est un rappel, mais peut-être qu’il en faudra un quatrième», a expliqué le président du Conseil scientifique.
«Il est possible que nous ayons besoin à un moment donné d’une quatrième dose, pour rappeler. Et dans quel délai ? Je ne le sais pas encore», a-t-il poursuivi.
Selon lui, il est aussi possible que le «boost» donné par la troisième dose soit «tellement important qu’il soit durable dans le temps».
L’épidémiologiste a néanmoins jugé qu’avec la technologie ARN messager à la base des principaux vaccins en France, «on retombe sur les limites du système, on voit bien qu’on a cette perte d’efficacité dans le temps».
«On a besoin de nouveaux vaccins, de deuxième et troisième génération», a-t-il ajouté.
Le patron du Conseil scientifique français a totalement perdu pied depuis longtemps. On peut, notamment, l’entendre dans cette vidéo au Sénat, parler de l’importance majeure du rappel de vaccination puis tout de suite avouer qu’il ne sait pas du tout si ça va fonctionner, si ça va durer longtemps et s’il ne faut pas pratiquer une 4e dose bientôt !
En résumé, Il ne sait pas mais veut faire imposer des choix plus idéologiques que scientifiques.
Tout ceci relève du prophétique et certainement pas de la science médicale.
Vers une 4e dose de vaccin “spécial Omicron”Comme toujours, en arrière-plan des déclarations du principal conseiller de l’exécutif, plane l’ombre des laboratoires pharmaceutiques.
Suite à L’apparition de ce nouveau variant, qui a provoqué un vent de panique, notamment en Europe, le laboratoire Pfizer estime que le vaccin actuel est toujours efficace contre le variant mais qu’il n’est “probablement pas suffisamment neutralisé après deux doses”.
Pfizer et BioNTech a assuré ce mercredi 8 décembre que son vaccin, administré depuis un an dans le monde, est “toujours efficace après trois doses” contre le variant Omicron, mais il n’est “probablement pas suffisamment neutralisé après deux doses”, selon des études réalisées en laboratoires.
Néanmoins, l’entreprise annonce qu’elle souhaite finaliser un vaccin adapté à ce nouveau variant, classé comme “préoccupant” par l’OMS, “d’ici au mois de mars”, si cela est nécessaire.
“Nous allons poursuivre le développement d’un vaccin spécifique au variant Omicron et espérons le rendre disponible d’ici mars au cas où une adaptation serait nécessaire”, ont indiqué les laboratoires américano-allemand dans un communiqué
“Une troisième dose fournit un niveau d’anticorps neutralisants contre Omicron similaire à celui observé après deux doses” pour les autres variants, ajoutent-ils.
La semaine dernière, C’est le président du laboratoire américain Moderna, Stephen Hoge, qui avait indiqué qu’un “programme et des travaux” étaient déjà en cours pour adapter leur vaccin premières doses, selon les premières études publiées cette semaine.
Cette « frénésie vaccinale » contraste avec les déclarations de Michael Ryan, le responsable des urgences de l’OMS qui estime « qu’il n’y a aucune raison de douter » du fait que les vaccins actuels protègent les malades contaminés par le variant Omicron contre les formes sévères du Covid-19, estime , dans un entretien accordé mardi à l’AFP.
Les gouvernements voudraient bien justifier le passage à la vaccination obligatoire par Omicron. Or celui-ci, non seulement, échapperait au vaccin mais serait bien moins dangereux que ses prédécesseurs.
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