Les villages Potemkine sont, selon une légende historique démentie depuis, des façades en carton-pâte que Grigori Potemkine, favori de l’impératrice Catherine II, aurait fait ériger le long du parcours de cette dernière afin de lui masquer la misère des lieux qu’elle venait visiter.
L’expression est restée.
Lorsque le souverain se déplace, en Russie comme en France, hier, comme aujourd’hui, ceux qui sont en charge de la situation au quotidien tentent toujours de masquer la réalité au chef, car la réalité est brutale, cruelle, souvent très décevante et le bilan de ceux censé piloter est souvent désastreux.
C’est le cas partout dans notre pays. Encore plus à Marseille qu’ailleurs.
Alors quand le président se déplace, on nettoie, on range, on déblaie le terrain pour donner une impression de maîtrise.
Les déplacements du chef de l’Etat ne servent à rien, puisque la réalité lui est savamment cachée.
Il n’est pas possible de diriger un pays lorsque l’on vous cache la réalité des faits et que vous n’avez pas le courage ni la force en tant que leader de dépasser les illusions Potemkine.
Des sociétés privées de nettoyage et des paysagistes ont nettoyé de fond en comble la cité Brassens avant l’arrivée d’Emmanuel #Macron .
— Barbara78 (@dragonduclos) September 1, 2021
A quoi rime cette mise en scène ? Le but de ce déplacement n'était donc pas de rentrer en contact avec la réalité du terrain mais de parader ? pic.twitter.com/WbiEaIBV0L
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