Il n'y a actuellement aucune indication que le vaccin ait joué un rôle dans les décès, et les autorités sanitaires ont pris soin de souligner que recevoir l'injection n'empêche pas un individu de tomber malade. Une analyse de Lead Stories démontre qu'il est «statistiquement inévitable» que certaines personnes qui reçoivent les injections tombent malades et meurent des suites de divers problèmes de santé, et ce n'est pas la preuve d'une relation causale.
La plupart de ceux qui ont succombé à la vaccination avaient des problèmes de santé préexistants, selon l'agence de presse espagnole EFE, tandis que quatre résidents sont actuellement hospitalisés et 12 membres du personnel ont également été contaminés.
Cette énorme flambée s'est produite à la résidence pour personnes âgées Lagartera, dans la région de Tolède, au sud-ouest de la capitale Madrid.
Les 33 employés doivent maintenant présenter un test PCR négatif avant de commencer à travailler, et un porte-parole a déclaré que des mesures sanitaires pour contenir la propagation épidémique sont en place.
«Le 13 janvier, tous les résidents, y compris le personnel des maisons de retraite, ont été vaccinés avec la première dose du vaccin Pfizer, et après six jours, les premiers symptômes ont commencé à apparaître chez dix des résidents», ont- ils déclaré dans un communiqué.
Certains membres du personnel ont commencé à tomber malades cinq jours après avoir été vaccinés.
Le 21 janvier, la direction a approuvé la décision de tester tous les résidents de la maison et de les mettre en quarantaine dans leurs chambres, les familles étant informées des mesures.
Les résultats des tests, le 25 janvier, ont montré que tous les résidents étaient contaminés, à l'exception d'un, qui l'a également été ultérieurement.
En décembre, la Cour suprême espagnole a ordonné une enquête sur les décès dans les maisons de soins infirmiers, qui étaient une caractéristique inquiétante de la pandémie précoce, représentant 69% de tous les décès du Covid-19 entre le 6 avril et le 20 juin.
La résidence Lagartera pour personnes âgées a insisté sur le fait que l'épidémie actuelle était la première depuis le début de l'épidémie, la résidence étant restée exempte de malades pendant les deux premières vagues.
Les prochaines doses du vaccin doivent être administrées à domicile le 3 février, et la prochaine série de tests PCR aura lieu le 5 février.
Dans toute l'Espagne, près de 1,5 million de personnes ont reçu des injections du vaccin Pfizer ou Moderna.
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"Recevoir l'injection n'empêche pas un individu de tomber malade" : mais à quoi sert donc ce "vaccin" ARNm ?
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