Le 20 janvier, l’ Ehpad de Rémilly, au sud de Metz, se prête à l’une des premières séances de vaccination collective avec des doses Pfizer. Les quarante-deux résidents reçoivent leur première injection. Une semaine plus tard, onze résidents et cinq salariés sont testés positifs. Une personne est décédée.
Un dépistage massif est pratiqué. Quatre résidents supplémentaires sont contaminés, mais l’un des premiers cas positifs est redevenu négatif. Au total, actuellement, quatorze résidents sont porteurs du coronavirus. L’un d’entre eux présente des symptômes « légers », les autres sont asymptomatiques. « On a eu la chance d’avoir un séquençage du génome des virus prélevés lors des tests. Il s’agit du variant sud-africain , qui circule plus rapidement », explique Aude Collignon, la directrice.
Aguerrie, comme tout son personnel, par une contamination déjà vécue lors de la première vague, elle préfère être transparente, pour ne pas laisser penser « qu’il y a des choses à cacher ». « Nous informons les familles, nous sommes en relation quotidienne avec l’Agence régionale de santé, les médecins, et le groupe SOS (gestionnaire de l’Ehpad). »
Les résidents confinés
« L’application des mesures barrières est stricte », insiste la directrice. Les résidents sont consignés, les animations ont lieu dans le couloir, permettant une participation des personnes âgées depuis le seuil des chambres. Les sorties sont suspendues sauf pour les rendez-vous médicaux qui ne peuvent être décalés. Les visites ne sont plus possibles. « Nous organisons des conversations vidéos entre les résidents et leurs proches », explique Aude Collignon.
Seconde injection la semaine prochaine
Pour les résidents qui n’ont pas contracté le virus, la seconde injection du vaccin aura lieu la semaine prochaine. Ceux qui sont positifs recevront une nouvelle vaccination dans 90 jours. D’ici là, leurs défenses immunitaires devraient les protéger.
« Tout le personnel est là, on se bat »
L’état d’esprit est combatif dans cet Ehpad. « Tout le personnel est là, on se bat pour protéger les résidents. C’est une pandémie mondiale, il n’y a pas de honte à ces contaminations. », estime la directrice.
Lors de la première vague, la maison avait déploré quatre décès. Autant dire qu’ici, on connaît la valeur des précautions sanitaires.
Cécité généralisée des médias, des politique, du monde médical subventionné... Les variants, évolution naturelle des coronavirus, ont bon dos ! L'empoisonnement continue...
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