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De fortes chutes de neige et des accumulations de glace devraient provoquer un désastre, avec le pire gel hivernal depuis au moins 10 ans attendu sur la Grande-Bretagne. Un avertissement météorologique pour le Nouvel An a déjà été émis en Écosse, et d'autres régions en Europe s'apprêtent à subir des tempêtes hivernales historiques à mesure que le mois de janvier avance.

15 cm de neige et de glace devraient recouvrir le nord du Royaume-Uni cette semaine, dans le cadre d'une vague de froid qui pourrait faire chuter les températures jusqu'à -20°C dans certaines régions reculées des Highlands, des chiffres qui remettront en question les températures quotidiennes les plus froides jamais enregistrées au Royaume-Uniau temps pour les prévisions globales annonçant que les températures extrêmement basses et les fortes chutes de neige appartiennent au passé...

À titre de référence, toutes les températures quotidiennes les plus basses jamais enregistrées au Royaume-Uni entre le 31 décembre et le 7 janvier sont supérieures à -21,2 °C, la majorité d'entre elles étant supérieures à -20 °C : le Royaume-Uni est sur le point de subir une vague de froid historique, qui pourraient battre les records établis lors des gels dévastateurs de 1941 et 1962.

Les routes et les trottoirs pourraient être transformés en patinoires fatales pendant un méga gel qui pourrait durer un mois, rapporte le dailyrecord.co.uk de manière typiquement dramatique — mais à cette occasion, l'hyperbole pourrait bien être justifiée.

Et, comme l'indique le site mirror.co.uk, les personnes âgées et vulnérables sont invitées à faire attention alors que le mercure chute, un événement de grand froid que Jim Dale, météorologue pour les services météorologiques britanniques, a appelé
« la plus grande menace depuis le grand gel de 2010/11 pour cette période de l'année. Nous nous attendons à un flux d'air du nord-est et de l'est en provenance de Russie et des régions environnantes. Cela entraînera des températures très basses et de la neige, et dans l'ensemble, cela ressemble à l'événement le plus notable depuis une décennie. »
© tropicaltidbits.com

Une telle évolution perturberait les services ferroviaires et aériens, et les gens sont avertis de possibles coupures d'électricité et de fermetures de routes.

C'était déjà le cas en début de semaine en Europe en général et pendant la tempête Bella en particulier, où les avions de ligne ont dû descendre d'altitude tant celles utilisées habituellement — 12.000 mètres — étaient trop froides : les avions ne pouvaient plus y voler. À cette altitude, les spécialistes s'attendent en général à rencontrer -60° C. Severin Brüngger, pilote chez Easyjet, a partagé samedi sur Twitter une photo montrant une température extérieure de -74 °C. L'appareil se trouvait alors à une altitude d'un peu moins de 12.000 mètres. « Rarement vu un air aussi glacial. Il fait trop froid pour nous. Il faut descendre », a expliqué le pilote. « Sur le vol Zurich-Düsseldorf, notre avion a dû descendre parce que l'air était trop froid », explique Michael Stief, porte-parole de la compagnie aérienne Swiss . « Il fallait éviter que le kérosène ne devienne trop froid. ».

Les météorologues surveillent de près la région de la Baltique, craignant chaque jour davantage que les conditions rencontrées en 2018 ne fassent leur apparition dans les tout prochains jours. Les hautes pressions sur le Groenland éloigneront les conditions plus douces venant de l'Atlantique tout en canalisant sur le une partie de l'Europe l'air polaire venant de la Russie et de la région de la Baltique. La même chose devrait se produire pour certaines régions en France, et cela devrait durer au moins jusqu'au milieu de janvier.

De façon plus large, certaines parties du Japon enregistrent des records de froid avec -32° C ; une majorité de l'Asie fait face à des froids records ; Pékin enregistre son hiver le plus froid depuis 42 ans ; des records de froid ont également été enregistrés en Laponie finlandaise avec -41,° C ; un record de chutes de neige a été battu dans l'État de New-York...

La chute des températures autour du détroit de Dunbeath en Écosse a déjà généré la recette d'un phénomène unique et étrange : les crêpes de glace.

© Cath Whittles

Les crêpes de glace sont un phénomène rare qui se produit généralement dans les océans et les lacs très froids.
La formation des crêpes de glace nécessite des conditions très spécifiques et on les trouve le plus souvent dans la mer Baltique et au Canada. En Écosse, ces conditions spécifiques sont rares — cependant, ces dernières années, les observations de crêpes de glace se sont multipliées avec notamment celles effectuées sur la rivière Dee, autour de la région de Brora et le long de la rivière Helmsdale. Un porte-parole du Met Office décrit le phénomène comme un « spectacle unique ».

Comme indiqué ci-dessus, les températures vont continuer à baisser au cours des prochains jours et des prochaines semaines, ce qui signifie que davantage de crêpes glacées sont attendues.

Les périodes froides reviennent, les latitudes moyennes se recongèlent en fonction d'une activité solaire historiquement faible, de rayons cosmiques qui nucléent les nuages et d'un courant de jet méridional.

La NOAA et la NASA semblent toutes deux d'accord, si vous lisez entre les lignes, avec le fait que la NOAA affirme que nous entrerons dans un « véritable » grand Minimum solaire à la fin des années 2020, et que la NASA considère ce prochain cycle solaire (25) comme « le plus faible des 200 dernières années », l'agence établissant une corrélation entre les périodes d'affaiblissement solaire précédents et les périodes prolongées de refroidissement global, comme on peut le lire ICI.

En outre, nous ne pouvons pas ignorer la multitude de nouveaux articles scientifiques qui font état de l'immense impact que pourrait avoir le Gyre de Beaufort sur le Gulf Stream, et donc sur le climat en général. Le Gyre de Beaufort est un gigantesque vortex d'eau océanique situé dans l'océan Arctique partiellement sous la mer de Beaufort, phénomène formé par un ensemble de courants marins dont les vortex sont provoqués par la force de Coriolis. 

© NASA
Les prédictions de la NASA quant au cycle solaire 25
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© NASA
400 années d'observations de tâches solaires

Sources de l'article : Electroverse.net et 20 minutes Suisse