Un
million de travailleurs vivent avec à peine plus de 800 euros par mois
notamment du fait du temps partiel contraint.
Un million de personnes exercent un emploi mais disposent d’un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté, fixé à la moitié du revenu médian et 1,9 million au seuil à 60 %. Si l’on comptabilise toutes les personnes qui vivent dans un ménage pauvre et dont le chef de famille travaille, il faut multiplier ces données par deux environ.
La pauvreté au travail n’explose pas, selon les données de l’Insee . Elle a plutôt diminué entre le milieu des années 1990 et le début des années 2000. Le nombre de travailleurs pauvres au seuil de 50 % a ainsi baissé de 20 % au cours de cette période. Depuis la moitié des années 2000, on a assisté à une lente remontée, pour retrouver le niveau du début de notre période.
Il n’en demeure pas moins au minimum un million de personnes qui travaillent sans pour autant sortir de la pauvreté. Ce phénomène résulte de plusieurs facteurs. Démographiques : pour mesurer ces niveaux de vie, on tient compte des revenus de l’ensemble du ménage. Ainsi, une personne ayant un emploi rémunéré au Smic qui vivrait avec une personne sans ressource verrait le niveau de vie passer au-dessous du seuil de pauvreté. Mais aussi économiques : faiblesse des salaires, impact du temps partiel, fractionnement des emplois, alternance de phases d’emploi et de chômage notamment.
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