La population française n’ayant pas augmenté de 20 millions d’habitants, statistiquement, il est évident que nous sommes en excédent de logements même si cela n’est pas encore “perçu”.
Pourquoi cet excédent n’est pas perçu me demanderez-vous ?
Simple.
Les taux sont proches de zéro ou négatifs, les investisseurs préfèrent donc acheter de la pierre qui est en plus un actif tangible que de n’avoir que de l’argent en banque… et des produits financiers plus ou moins risqués.
La conjoncture économique pousse donc les épargnants à acquérir de la pierre, et cela va expliquer dès aujourd’hui la crise immobilière de demain qui verra les prix s’effondrer en raison d’une offre pléthorique.
Retenez les chiffres et éléments de réflexion suivants : “La France dispose de l’un des plus grands parcs de résidences secondaires au monde (9,9 % des logements en 2016), tandis que le taux de logements vacants atteint 8,2 %. Un phénomène qui touche également les grandes agglomérations. En 2013, il y avait 7,7 % de logements vacants à Paris, 9 % à Lyon ou 13,2 % à Nice. Dans certaines villes plus petites, la situation est alarmante comme à Béziers (17 %) ou Vichy (20 %)”…
L’immobilier sera, pour beaucoup, un très mauvais investissement sur le moyen terme.
Charles SANNAT
Source Challenges ici
Cet article ne résonne qu'en terme de chiffre. Le manque de logement est réel, surtout dans les agglomérations où tout le monde s'entasse espérant trouver un emploi. De plus, beaucoup de logements ne sont pas sur le marché : résidences secondaires, biens vacants... Des logements ont un loyer trop élevé ou conditions de location draconiennes...
Il manque toujours beaucoup de logements adaptés aux ressources en chute libre de beaucoup de Français, qui présentent peu de garanties pour les bailleurs...
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