Le mouvement social ne cesse de grandir depuis déjà deux semaines en Guyane. Ce mardi, un groupe de délégués des manifestants a occupé le Centre spatial guyanais (CSG) à Kourou, d’où décollent les fusées européennes Ariane.
La situation est paralysée ce mardi en Guyane, où un mouvement social sans précédent s'intensifie depuis déjà deux semaines, indique l'AFP. Une trentaine de délégués des manifestants à Kourou ont décidé d'occuper le Centre spatial guyanais (CSG), lieu de décollage des fusées européennes Ariane.
« Nous ne bougerons pas d'ici. La situation est figée, la Guyane est bloquée. Vous êtes bloqués. Nous voulons les milliards que nous avons demandés », a déclaré Manuel Jean-Baptiste, membre du collectif Pou La Gwiyann dékolé, s'adressant au directeur du centre Didier Faivre.
Alors que plusieurs milliers de manifestants, qui se dirigeaient vers le CSG pour exprimer leur position, ont été bloqués à l'entrée par des gendarmes, le directeur du centre a accepté de recevoir la délégation.
« Vous nous dites que le CSG est un bien de la République. Nous sommes la République. Votre bien est notre bien », a indiqué Manuel Jean-Baptiste.
Les revendications des manifestants sont de nature sociale, économique et sécuritaire. Les militants entendent également protester contre les propos du Premier ministre Bernard Cazeneuve qui a refusé lundi les exigences financières des citoyens locaux.
Lundi, Bernard Cazeneuve a appelé à poursuivre le dialogue en Guyane, à l'issue d'une réunion de nombreux ministres sur la situation dans cette collectivité. Les manifestants ont rejeté l'offre d'un milliard d'euros d'aide de la part du gouvernement, exigeant 2,5 milliards d'euros.
Source
La situation est paralysée ce mardi en Guyane, où un mouvement social sans précédent s'intensifie depuis déjà deux semaines, indique l'AFP. Une trentaine de délégués des manifestants à Kourou ont décidé d'occuper le Centre spatial guyanais (CSG), lieu de décollage des fusées européennes Ariane.
« Nous ne bougerons pas d'ici. La situation est figée, la Guyane est bloquée. Vous êtes bloqués. Nous voulons les milliards que nous avons demandés », a déclaré Manuel Jean-Baptiste, membre du collectif Pou La Gwiyann dékolé, s'adressant au directeur du centre Didier Faivre.
Alors que plusieurs milliers de manifestants, qui se dirigeaient vers le CSG pour exprimer leur position, ont été bloqués à l'entrée par des gendarmes, le directeur du centre a accepté de recevoir la délégation.
« Vous nous dites que le CSG est un bien de la République. Nous sommes la République. Votre bien est notre bien », a indiqué Manuel Jean-Baptiste.
Les revendications des manifestants sont de nature sociale, économique et sécuritaire. Les militants entendent également protester contre les propos du Premier ministre Bernard Cazeneuve qui a refusé lundi les exigences financières des citoyens locaux.
Lundi, Bernard Cazeneuve a appelé à poursuivre le dialogue en Guyane, à l'issue d'une réunion de nombreux ministres sur la situation dans cette collectivité. Les manifestants ont rejeté l'offre d'un milliard d'euros d'aide de la part du gouvernement, exigeant 2,5 milliards d'euros.
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