« Pour le moment, ils broutent la jeune herbe qui repousse dans les prés fauchés par les gardes forestiers. Plus tard, quand il y aura jusqu’à un mètre de neige partout, nous leur servirons du foin, des betteraves, des carottes, et aussi du sel », a précisé M. Edward Marszalek.
Réintroduits dans les années 60 dans les monts Bieszczady, dans le sud-est de la Pologne à la frontière avec l’Ukraine, les bisons, issus du croisement de ceux du Caucase et de ceux de Bialowieza, sont devenus complètement sauvages, à la différence de leurs cousins de Bialowieza, dans le nord-est, dont beaucoup vivent dans des enclos, visités par des foules de touristes. Dans les Bieszczady, ils sont environ 300 aujourd’hui, mais on arrive difficilement à les rencontrer.
« Ils entendent l’homme à quatre ou cinq cents mètres et s’en vont immédiatement », explique M. Marszalek. « Plusieurs équipes de télévision sont venues pour tenter de les filmer et sont reparties les mains vides ».
« En été, ils ne forment pas de grands troupeaux, mais en hiver ils se réunissent en quelques groupes, avec toute la hiérarchie, le mâle leader, les vieillards, les femelles avec leurs veaux, jeunes taureaux qui n’arrêtent pas de se battre et les génisses qui leur font des yeux doux », poursuit le spécialiste de la forêt.
Le bison est le plus grand mammifère d’Europe et le mâle peut peser jusqu’à une tonne.
C’est une espèce protégée, mais le ministre de l’Environnement autorise quelque tirs par an pour des raisons sanitaires ou de réduction de troupeaux.
TDF
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