18 mai 2015

Parenthèse charmée


A l’issue de plusieurs mois de suspense insoutenable, le Qatar Saint-Germain, dit PSG, remporte son troisième titre de champion de France, ya Allah hu! Les Champs Elysées grouillaient de gros connards euphorico-alcoolisés, hier soir, et ce matin l’affaire fait les gros titres d’une presse dithyrambique. Voulez vous que je vous dise ? Eh bien cela me paraît tout à fait exemplaire, l’illustration parfaite de ce que nous sommes devenus : des gogos abrutis tout juste bons à léchouiller la main qui les étrangle. Une coterie de bédouins se pointe pour nous fabriquer à coups de milliards une équipe de jeunes voyous pourris de fric dont la plupart ne parlent même pas le français et nous nous précipitons sur ce tas de fumier pour y pousser des cocoricos endiablés! Paris a gagné! Pauvres cons, va! Et ça vote, tout ça… vous y croyez encore, vous, à la démocratie?

Cela dit, vous voulez vous faire une idée précise du monde à la flanc dans lequel nous survivons tant bien que mal? Regardez le football, vous comprendrez tout! La foire au bidon, la kermesse de la bêtise. L’idée consiste à vendre à des prix invraisemblables et à grands renforts de publicité, un spectacle montrant vingt deux analphabètes, le plus souvent d’origine africaine, qui courent comme des dératés après un ballon. Cette niaiserie pourrait a la rigueur intéresser de jeunes enfants un peu attardés, malhabiles au jeu sur console et peu enclins à l’usage constant des i phones et autres tablettes -il doit en exister- mais en aucun cas un public d’adultes conscients et responsables ne saurait, ce me semble, y trouver le moindre attrait. Eh bien non, c’est tout le contraire! Ce machin idiot est devenu un marché énorme, mondial, qui brasse des centaines et des centaines de milliard. On y négocie des êtres humains, si, si, je vous assure, comme au temps des négriers – la marchandise provenant souvent d’Afrique Sub-Saharienne, hélas!- et le trafic en question, appelé mercato, à cause des Ritals qui en ont fixé les premiers les règles, se déroule au grand jour, au vu et au su des associations bien-pensantes et des autorités constituées. Et le truc attire des foules immenses, engendre des chaînes de télévision à lui dédiées, des sites internet, des produits dérivés en tout genre. Les gonzesses, même, généralement plus avisées que leurs compagnons à service trois-pièces et longtemps réticentes, finissent depuis quelques années déjà par se laisser séduire, les mercantis du foot -dont un pourcentage désormais significatif d’Arabes pétrodollarisés- recrutant à cette fin les doses idoines de superbes apollons systématiquement dotés de « femmes de footballeurs », magnifiques et voyantes cagoles propres à susciter l’envie, voire un peu de jalousie secrète, chez la nana lambda. Et le tout nous produit un gigantesque phénomène de société, une sorte de maladie collective touchant une proportion écrasante des populations du monde entier, à l’exception notable des Amerloques qui disposent, eux, de leurs pièges à cons spécifiques….en attendant que les « Latinos » ne prennent définitivement le dessus sur les WASP. Le marketing est si bien réalisé que l’on trouve parmi les fanatiques du ballon rond jusqu’à des intellectuels de haut vol… mais non, voyons, je ne vous parle pas de Sarkozy, quelle idée! Tout cela pour vous donner la vraie mesure de ma consternation : on n’est pas misanthrope sans raison, pas vrai?

Remarquez, en termes de consternation nous voilà particulièrement bien servis ces temps-ci. Najat Machin, ministricule de l’abrutissement républicain, qui y va de sa petite réforme en vue d’assurer désormais à tous les enfants sans exception un cursus scolaire de nature à les rendre aussi ignares et incultes que ses propres petits coreligionnaires. Grotoumou à Cuba, pas mal non plus celle-là, tout ébaubi, émerveillé de sa rencontre « historique » avec le fossile Fidel en survet’ Adidas…comme disait je ne sais plus qui, Sarkozy aurait fait un tour à Santiago pour congratuler Pinochet on aurait senti le souffle pire qu’à Hiroshima et Nagasaki réunis. Pourtant, si l’on comptait les cadavres, le Lider-Maximo caracolerait loin devant, oui mais attention il s’agit d’un Criminel de Gauche, confondons pas caviar et crotte de chien! Après, vous avez aussi Petit Caudillo; celui-là, il s’offre une balade à Menton, histoire de dire deux trois conneries sur le flux incessant de clandestins qui, par malheur, passe la frontière en ce lieu fabuleux, et puis il se tire au Festival de Cannes pour profiter un peu de la vie…c’eût été trop bête, n’est-ce pas, il se trouvait si près. Il n’a pas réglé le problème de l’immigration massive, certes, le Catalan, mais il aura peut être la chance d’apercevoir une ou deux petites culottes, ça se fait beaucoup sur la Croisette en ce moment. Et puis, aussi, Manolito visionnera le film de Nanni Moretti… un bon communiste celui-là, ça ne peut faire que du bien vis à vis de l’Aile-Gauche, faut y penser tout de même, business is business!

Cela dit, heureusement qu’il est là le Festival! Question films, bien sûr,on est toujours un peu déçu, s’agissant d’une sorte de congrès mondial de la bien-pensance sur grand écran on voit mal comment il pourrait en être autrement. En revanche pour ce qui relève du poeple, des paillettes, des décolletés affolants, des longues cuisses fuselées et de la vanitas vanitatum en tout genre, là on est rassasié, on n’a même pas besoin de demander du rabe. Et cette année, en supplément de programme, nous vîmes Taubira-Dégoût (http://onefoutus.over-blog.fr/article-taubira-degout-124134893.html) dans sa belle robe blanche -heureusement non décolletée- monter les marches sous les huées et les sifflets d’un public averti (mais surpris tout de même vu que la Mère Tapedur avait omis, justement, d’avertir de sa visite). On pouvait aussi quelque peu déplorer l’absence totale de crachats mais que voulez vous, cela se passait à Cannes, pas à Trappes. Et puis bon, il faut bien le reconnaître, le Festival de Cannes c’est une sorte de marqueur, la Mi-Printemps, si vous voulez, cette délicieuse parenthèse d’où l’on commence à apercevoir l’été, au loin, qui s’approche avec ses gros sabots…le moment aussi où l’on trouve moins facilement le temps d’écrire…voilà pourquoi j’en resterai là pour cette fois: le monde extérieur nous fait de jolis cadeaux on ne va pas les lui refuser tout de même…surtout que ça peut s’arrêter d’un instant à l’autre, gaspillons pas!

Bonne fin de dimanche, bonne semaine à tous, à très bientôt j’espère.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

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