Les indemnités pour s'occuper d'un enfant et mettre son job entre parenthèses pourraient passer de six à douze mois. A condition que ce temps soit partagé entre les deux parents.
Les députés français ont voté lundi soir, dans le cadre de l'examen en première lecture du projet de loi sur l'égalité femmes-hommes, une réforme du congé parental.
La réforme vise à inciter les pères à interrompre leur activité professionnelle pour s'occuper de leurs enfants. Ainsi les parents d'un seul enfant, qui ont aujourd'hui droit à six mois de congé, pourront prendre six mois de plus, à condition que ce soit le second parent qui en soit bénéficiaire. A partir de deux enfants, la durée du congé restera de trois ans, à condition que six mois soient pris par le second parent. Sinon, elle sera raccourcie à deux ans et demi.
Il faut «introduire une impulsion» et «changer les regards» sur ce congé parental, a déclaré la ministre des Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem, vantant «un des axes forts» de son projet de loi.
Objectif 100'000 pères
Alors qu'actuellement 540'000 parents, qui interrompent partiellement ou totalement leur activité professionnelle, touchent le Complément Libre Choix d'Activité (CLCA), dont seulement 18'000 hommes, le gouvernement a pour objectif d'atteindre la barre des 100'000 pères d'ici à 2017.
La prestation CLCA, de 329 à 573 euros mensuels actuellement, sera rebaptisée «prestation partagée d'accueil de l'enfant» (PreParE). Cette réforme doit s'appliquer aux enfants nés ou adoptés à partir du 1er juillet 2014.
Des députés UMP ont demandé, sans succès, la suppression de l'article en question, estimant comme Claude Greff que la «liberté du couple» était remise en cause par cette «intrusion de l'Etat».
Nouvelles dispositions
Les députés ont ensuite voté le principe d'une expérimentation durant 18 mois de la possibilité d'opter pour un congé parental plus court et mieux rémunéré, pour faciliter le retour à l'emploi.
Ils ont aussi validé des dispositions introduites en décembre en commission à l'Assemblée. Celles-ci interdisent à tout employeur de rompre le contrat de travail d'un homme salarié pendant les quatre semaines suivant la naissance de son enfant, ou encore permettent au conjoint de bénéficier d'une autorisation d'absence pour se rendre à trois examens médicaux durant la grossesse de la future mère.
Par ailleurs, en vertu d'un autre article adopté, les entreprises qui ne respectent pas les dispositions sur l'égalité professionnelle ne pourront pas soumissionner aux marchés publics ou aux délégations de service public.
Le Front de gauche, l'UDI et les écologistes ont présenté en vain des amendements visant à réduire, ou même exclure des exonérations de cotisations sur les bas salaires, les entreprises ne respectant pas l'obligation de négociations sur l'égalité salariale. D'autres amendements pour rendre le recours aux temps partiels plus onéreux pour les entreprises ont aussi été rejetés.
Source
Les députés français ont voté lundi soir, dans le cadre de l'examen en première lecture du projet de loi sur l'égalité femmes-hommes, une réforme du congé parental.
La réforme vise à inciter les pères à interrompre leur activité professionnelle pour s'occuper de leurs enfants. Ainsi les parents d'un seul enfant, qui ont aujourd'hui droit à six mois de congé, pourront prendre six mois de plus, à condition que ce soit le second parent qui en soit bénéficiaire. A partir de deux enfants, la durée du congé restera de trois ans, à condition que six mois soient pris par le second parent. Sinon, elle sera raccourcie à deux ans et demi.
Il faut «introduire une impulsion» et «changer les regards» sur ce congé parental, a déclaré la ministre des Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem, vantant «un des axes forts» de son projet de loi.
Objectif 100'000 pères
Alors qu'actuellement 540'000 parents, qui interrompent partiellement ou totalement leur activité professionnelle, touchent le Complément Libre Choix d'Activité (CLCA), dont seulement 18'000 hommes, le gouvernement a pour objectif d'atteindre la barre des 100'000 pères d'ici à 2017.
La prestation CLCA, de 329 à 573 euros mensuels actuellement, sera rebaptisée «prestation partagée d'accueil de l'enfant» (PreParE). Cette réforme doit s'appliquer aux enfants nés ou adoptés à partir du 1er juillet 2014.
Des députés UMP ont demandé, sans succès, la suppression de l'article en question, estimant comme Claude Greff que la «liberté du couple» était remise en cause par cette «intrusion de l'Etat».
Nouvelles dispositions
Les députés ont ensuite voté le principe d'une expérimentation durant 18 mois de la possibilité d'opter pour un congé parental plus court et mieux rémunéré, pour faciliter le retour à l'emploi.
Ils ont aussi validé des dispositions introduites en décembre en commission à l'Assemblée. Celles-ci interdisent à tout employeur de rompre le contrat de travail d'un homme salarié pendant les quatre semaines suivant la naissance de son enfant, ou encore permettent au conjoint de bénéficier d'une autorisation d'absence pour se rendre à trois examens médicaux durant la grossesse de la future mère.
Par ailleurs, en vertu d'un autre article adopté, les entreprises qui ne respectent pas les dispositions sur l'égalité professionnelle ne pourront pas soumissionner aux marchés publics ou aux délégations de service public.
Le Front de gauche, l'UDI et les écologistes ont présenté en vain des amendements visant à réduire, ou même exclure des exonérations de cotisations sur les bas salaires, les entreprises ne respectant pas l'obligation de négociations sur l'égalité salariale. D'autres amendements pour rendre le recours aux temps partiels plus onéreux pour les entreprises ont aussi été rejetés.
Source
Paul : le Plan : inversion des valeurs à tous les étages, destruction programmée du noyau familial, déstructuration des enfants.
Perso plusieurs enfants, incapable d'avoir les mêmes attentions que ma femme, la même sensibilité, incapable de communiquer les mêmes valeurs. L'homme et la femme détiennent chacun des enseignements complémentaires et très différents. Ils ne sont pas interchangeables, au quel cas la nature s'y serait prise autrement.
Le et du titre est en trop! ;)
RépondreSupprimerHaro sur la base.
Là où ces gens se gardent bien d'intervenir pour établir une égalité entre Mâles et Femelles, c'est devant les juges aux affaires familiales...
RépondreSupprimerCela porterait atteinte à l'industrie du divorce si bien organisée pour faire main basse sur vos biens et vous asservir pour le reste de votre existence, pour peu que Bobonne aille vendre ses appâts ailleurs.
"L'homme et la femme détiennent chacun des enseignements complémentaires et très différents. Ils ne sont pas interchangeables, au quel cas la nature s'y serait prise autrement."
RépondreSupprimerJe suis entièrement d'accord.
Cette mesure, de plus, déstabilisera les entreprises dans lesquelles les hommes ont de grosses responsabilités. Six mois d'absence par exemple pour un ingénieur chef de projet, vous voyez ce que cela peut engendrer ?...
Du grand n'importe quoi, alors que l'on oblige les femmes à aller travailler à l'extérieur. Certaines d'entre elles, c'est certain, n'ont peut-être pas envie de rester à la maison, mais cette décision doit être prise au sein de la famille et non par l'administration.
Si le gouvernement (et ceux d'au-dessus surtout) n'avaient pas pour but de déstabiliser le milieu familial et de faire de la manipulation mentale auprès des enfants, ils pourraient donner un petit salaire aux mères au foyer au lieu de donner des allocations chômage aux jeunes qui n'ont pas de travail et qui en recherchent.
A quand l'obligation des hommes de porter l'enfant pendant la moitié de la grossesse ???? C'est d'un ridicule !
Mais "c'est fait pour" comme on dit... Grrr ! Haro, oui !!!!
niame
RépondreSupprimerdieu a créé
l homme créateur, émetteur
la femme receptrice ,organisatrice.
vouloir l égalité entre homme et femme, est contraire aux lois de la vie cree par Dieu.
niame