Le ministre délégué aux Transports Frédéric Cuvillier a annoncé via Twitter jeudi matin "deux accidents dans les barrages des agriculteurs en IDF, avec un mort". Il appelle à "lever immédiatement" les barrages. La victime est un pompier. Il aurait percuté un poids lourd en amont du barrage filtrant de la Croix Verte, dans le Val d'Oise. Le blocus a été levé à cet endroit.
Un accident de la route mortel s'est produit jeudi matin en Ile-de-France en marge des manifestations des agriculteurs contre l'écotaxe et la réforme de la politique agricole commune. Une voiture particulière et un poids lourd sont entrés en collision, ont indiqué les services du ministre délégué aux Transports, Frédéric Cuvillier, précisant que la victime était "un pompier qui se rendait à son travail".
Selon les premiers éléments dont disposaient France Bleu 107.1 en milieu de matinée, l'accident s'est produit vers 6:30. Un jeune pompier de 28 ans remontait la file des bouchons au niveau du rond-point de la Croix Verte, dans l'est du département du Val d'Oise. Il circulait sur la bande d'arrêt d'urgence et à priori trop vite.
A deux kilomètres environ du barrage filtrant, il a percuté un camion qui stationnait sur le bas-côté et fait plusieurs tonneaux. Selon le parquet de Pontoise, le camion, un poids lourd de 19 tonnes, était à l'arrêt lors de la collision. "Il avait mis ses warnings" mais la victime "n'a pas pu s'arrêter à temps", a-t-on précisé. Une enquête a été ouverte.
Un accident de la route mortel s'est produit jeudi matin en Ile-de-France en marge des manifestations des agriculteurs contre l'écotaxe et la réforme de la politique agricole commune. Une voiture particulière et un poids lourd sont entrés en collision, ont indiqué les services du ministre délégué aux Transports, Frédéric Cuvillier, précisant que la victime était "un pompier qui se rendait à son travail".
Selon les premiers éléments dont disposaient France Bleu 107.1 en milieu de matinée, l'accident s'est produit vers 6:30. Un jeune pompier de 28 ans remontait la file des bouchons au niveau du rond-point de la Croix Verte, dans l'est du département du Val d'Oise. Il circulait sur la bande d'arrêt d'urgence et à priori trop vite.
A deux kilomètres environ du barrage filtrant, il a percuté un camion qui stationnait sur le bas-côté et fait plusieurs tonneaux. Selon le parquet de Pontoise, le camion, un poids lourd de 19 tonnes, était à l'arrêt lors de la collision. "Il avait mis ses warnings" mais la victime "n'a pas pu s'arrêter à temps", a-t-on précisé. Une enquête a été ouverte.
Le ministère demande la levée immédiate des barrages
La nouvelle a été annoncée vers 8h30 via le compte Twitter du ministre des Transports, qui a demandé la levée "immédiate" des barrages. Le ministère signalait par ailleurs un autre accident, impliquant un car de CRS et un camion d'agriculteur, faisant "six blessés légers".
Avant ces accidents, Frédéric Cuvillier avait déjà critiqué l'action des agriculteurs franciliens aux portes de Paris. "Ce n'est pas en bloquant et en lançant des ultimatums qu'on règle les choses (...). Ca n'est pas compréhensible : imaginez que les vacanciers bloquent en période de moisson tous les accès aux tracteurs", avait lancé le ministre des Transports sur RMC plus tôt dans la matinée.
Les agriculteurs vent debout contre la réforme de la PAC
A l'appel de la Fédération des syndicats d'exploitants agricoles d'Ile-de-France et de la section régionale des Jeunes agriculteurs, des convois de tracteurs organisent depuis l'aube un "blocus de Paris" pour protester contre la surcharge fiscale qui pèse sur la profession.
"Il est question aujourd'hui de la pérennité de nos entreprises", a expliqué le président de la FDSEA d'Ile-de-France, Damien Greffin, qui estime que les agriculteurs ne sont "pas entendus" par le gouvernement, d'où l'action menée ce jeudi.
Plusieurs convois d'agriculteurs se dirigeaient jeudi matin vers Paris via la N12, l'A12 et l'autoroute A13 dans les Yvelines.
Interrogé sur les circonstances de l'accident du Val d'Oise, Damien Greffin disposait de peu d'information en milieu de matinée. "Néanmoins, je pense qu'au niveau du gouvernement, on n'est pas à une pirouette près pour démonter nos actions et pour nous décridibiliser", a-t-il dit sur France info.
Par Cécile Mimaut
L'exploitation de cet accident par pe gouvernement confine au ridicule. Mais s'il est vrai que, si en soit le ridicule ne tue pas, a trop penser pouvoir prendre le monde agricole pour des demeurés et attardés mentaux le risque d'explosion d'une bonne colère populaire fait encourir un risque réel de bain de sang mortel. Peut-on continuer de penser que le ridicule est inconséquent et continuer d'en user dans une tentative stupide de 'décrédibilisation' d'un mouvement convaincu de sa légitimité que le dénigrement des puissants est impuissants face au peuple révolté. Notre histoire de la France est pourtant riche de tels enseignements: remember.
RépondreSupprimer" imaginez que les vacanciers bloquent en période de moisson tous les accès aux tracteurs", avait lancé le ministre des Transports sur RMC plus tôt dans la matinée."
RépondreSupprimerRéflexion parfaitement idiote !!! Quelle preuve d'intelligence, vraiment !
La "bande d'arrêt d'urgence" est faite pour les arrêts, comme c'est précisé. Je suis peinée de savoir ce qui est arrivé à ce pompier, mais en aucun cas on ne peut incriminer les agriculteurs dans ce triste accident.
Enfin, c'est mon avis personnel.
Les agriculteurs savent bien jouer les gros bras,mais j'attends patiemment qu'ils remettent en cause leur propre mode de fonctionnement erroné et délétère du début à la fin,mais ils suivent en bons toutous soumis la main qui les nourrit ('lobby agro-alimentaire) à coup de subventions étatiques et de dumping.
RépondreSupprimerCeci dit un accident reste un accident et le grand coupable est le destin;il serait bon d'arreter de chercher des coupables à chaque décès et de nous remémorer que la vie se termine toujours par la mort!sortir de ce cloaque disait quelqqu'un! la loba