Alors que le gouvernement conservateur espagnol a annoncé des mesures contre les "escraches", ces rassemblements qui dénoncent les députés opposés au vote de la loi contre les expulsions immobilières, la numéro deux du Parti populaire, María Dolores de Cospedal, est allée plus loin, qualifiant ces dénonciations de "nazisme pur et simple".
Invitée d'une table ronde consacrée à la perte de confiance des citoyens espagnols dans la classe politique, María Dolores de Cospedal a pointé les "escraches" organisés par des victimes d'expulsions devant les domiciles des parlementaires, reflet, selon elle, de "l'esprit totalitaire et sectaire" propre aux années 1930. "Bien que les intentions [des victimes de la loi sur l'hypothèque] soient louables, leur action perd tout son sens dès lors qu'ils utilisent la violence pour atteindre leur but", a t-elle accusé.
Pour la secrétaire général du PP, les "escraches" ressemblent aux dénonciations à l'œuvre au moment de la guerre civile, lorsqu'étaient désignées les maisons des républicains et des nationalistes.
RAJOY VISÉ PAR UN "ESCRACHE"
Depuis mars, la Plateforme des victimes de la loi sur l'hypothèque (la PAH) a organisé contre des députés du PP une quinzaine d'"escraches", terme emprunté aux militants des droits de l'homme argentins qui, dans les années 1990, identifiaient les anciens tortionnaires de la dictature et manifestaient devant leur domicile ou leur lieu de travail. Plusieurs dirigeants du PP au pouvoir, dont le chef du gouvernement Mariano Rajoy et la porte-parole Soraya Sáenz de Santamaría, ont déjà été visés.
Jeudi, le ministre de l'intérieur, Jorge Fernandez, a affirmé avoir donné des instructions aux préfectures pour qu'une "distance de sécurité" soit établie entre les manifestants et les domiciles des personnalités visées, alimentant la vive polémique sur les "escraches" dans un pays étouffé par la crise, le chômage et où les expulsions de petits propriétaires ruinés se multiplient.
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En Grèce le parlementent est sous la protection de mercenaires de l'ex Blackwater ( Academy) . En Espagne ils demandent des mesures de sécurité, en France ils ont en grande majorité un "officier de sécurité" . Si cette fange de classe politichienne n'avait rien à se reprocher , ils pourraient dormir tranquilles . Leur comportement est révélateur de leur état d'esprit et cela va peut être ouvrir les yeux des derniers à croire encore qu'un politicard travaille dans l'intérêt de son pays et de ses concitoyens. Les choses changeront quand leurs têtes seront plantées au bout d'une pique .
RépondreSupprimerAvec plus de 26% de la population active au chômage et des suicides de petits propriétaires de plus en plus nombreux, il y a de quoi se révolter.
RépondreSupprimerUn jour cette femme sera jugée pour sa stricte obédience au nazisme financier.
Certains, exaspérés, la traitent de chienne, de s...pe, c'est surtout une prostituée. Peut-être croit-elle être dans la vérité ?
Edouard
un beau texte sur l'expropriation :
RépondreSupprimerhttp://www.egaliteetreconciliation.fr/La-Propriete-privee-17558.html
Edouard
Un excellent article, Edouard. Qui se passe de tout commentaire.
SupprimerMerci.