Juste avant la fin de l'année 2023, le Soleil est venu nous rappeler son immense puissance.
Notre étoile a déclenché une éruption solaire dimanche 31 décembre 2023.
L'explosion, qui s'est produite à 16h55 HNE (22h55 en France), a été enregistrée comme de classe X et est considérée comme l'éruption solaire la plus puissante depuis le 10 septembre 2017, selon l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique.
Pour rappel, les éruptions solaires sont classées en trois catégories : C étant les plus faibles, M celles d'intensité moyenne intermédiaire et X les plus fortes.A X5.0 flare (R3 strong radio blackout) peaked at 4:55 p.m. EST today. It was the strongest flare observed since Sep. 2017 and came from the same region as the last major flare on Dec. 14. pic.twitter.com/Fm2iLr1MJK
— NOAA Space Weather (@NWSSWPC) January 1, 2024
Cette éruption, qui a également provoqué un tsunami solaire, provient de la tache solaire AR3536, la même région que la dernière éruption majeure du 14 décembre dernier.
Les éruptions puissantes sont souvent accompagnées d’éjections de masse coronale (CME), qui projettent d'énormes nuages de plasma solaire à travers l’espace à une vitesse de plusieurs millions de kilomètres par heure. Et il semble qu'une CME soit effectivement associé à cette éruption, probablement "une composante dirigée vers la Terre", écrit SpaceWeather.com.
Orages géomagnétiques attendues ce 2 janvier
Les CME qui frappent notre planète peuvent engendrer des tempêtes géomagnétiques, susceptibles de perturber les réseaux électriques et autres infrastructures. De telles tempêtes de classe G2 devraient ainsi le 2 janvier, selon le site spécialisé.
L'atmosphère terrestre empêche les radiations nocives des éruptions solaires d'atteindre le sol. Mais ces rayonnements peuvent néanmoins nous affecter, par exemple en perturbant les signaux envoyés par le GPS et les satellites de communication et en provoquant des coupures radio.
En effet, l'éruption "a provoqué une profonde panne de radio à ondes courtes au-dessus de l'océan Pacifique. Les marins et les opérateurs de radioamateur ont peut-être remarqué une perte de signal à toutes les fréquences inférieures à 30 MHz pendant plus de 60 minutes après le pic de l'éruption", peut-on lire sur SpaceWeather.com.
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