Traduction de Robert Steuckers
L’espérance de vie en Amérique est en chute libre depuis une dizaine d’années: elle a atteint 76,1 ans. La mortalité infantile et la mortalité générale ont fait un grand bond en avant: les décès par arme à feu sont désormais hors de contrôle (en Amérique, plus de 200 personnes par jour sont blessées par des armes à feu, 120 sont tuées. Sur ces 120 personnes, 11 sont des enfants et des adolescents), le taux d’homicide chez les adolescents a augmenté de 40% en deux ans; les overdoses et l’abus de drogues, les accidents de voiture, sont, eux aussi, en hausse croissante. Dans les écoles, de nombreux enfants suivent un cours visant à leur enseigner un comportement à adopter au cas où quelqu’un entrerait dans la classe en tirant des rafales de mitraillette. Et heureusement qu’ils sont pro-vie !
Au 10ème rang pour la richesse théorique par habitant, les États-Unis sont en réalité au 120ème rang pour l’égalité des revenus (BM 2020), après l’Iran mais avant le Congo (RD).
L’ascenseur social est en panne depuis au moins trente ans, à supposer qu’il ait fonctionné auparavant. Les Américains pauvres, dans les comtés pauvres, dans les États du Sud, meurent jusqu’à vingt ans avant les autres. Les Afro-Américains meurent en moyenne cinq ans plus tôt que les Blancs. Avec seulement 4,5% de la population mondiale, ils possèdent 25% de la population carcérale mondiale, un graphique effrayant en augmentation constante depuis ces trente dernières années. La moyenne européenne est de 106 incarcérations pour 100.000 habitants ; aux États-Unis, elle est de 626, soit six fois le record mondial. Bien qu’ils représentent moins de 5% de la population mondiale, ils dépensent plus de 40% du total mondial des dépenses militaires (auxquelles il convient d’ajouter les armes domestiques). Si les livres d’histoire vous ennuient, il suffit de regarder la production cinématographique et télévisuelle pour se rendre compte de l’attrait culturel de la violence dans ce pays. La violence est la façon, là-bas, de traiter les contrastes sociaux, une attitude parfaitement qualifiable de pré-civilisée.
Ayant pour norme sociale la libre poursuite du bonheur, version réussite socio-économique sur une base compétitive des compétences individuelles à gagner de l’argent, n’ayant aucune idée de la façon dont le jeu est truqué, manquant de tradition de pensée et d’analyse de type européen, cette masse de parias, vivant souvent dans des conditions indigne de toute humanité, manifestement en colère quand elle n’est pas anesthésiée par le complexe télévision-alcool-drogue-médicaments, est recrutée par les diverses élites pour soutenir ou combattre tel ou tel droit civique. Cela alimente cette tempête de haine mutuelle au niveau des “valeurs”, qu’elles soient de raison ou de tradition, cependant, elles ne sont jamais économico-sociales.
Les “Blancs” sont aujourd’hui 58%, mais en 1940 ils étaient 83% et en 1990 75%: la tendance est dès lors claire. On sait déjà qu’ils perdront leur majorité absolue en 2044, dans deux décennies. Pire encore pour la part des WASP au sein du groupe “blanc”, avec une moyenne d’âge plus élevée, en plein syndrome de Fort Apache.
http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/06/02/les-americains-sombrent-dans-le-chaos.html
Zerohedge.com
La plupart des Américains ne peuvent pas se permettre une urgence
Lorsqu’une urgence survient, les conséquences peuvent être désastreuses, surtout si vous n’êtes pas financièrement équipé pour y faire face.
Mais vous le savez déjà ! J’apprécie vraiment que mes lecteurs soient pour la plupart des personnes bien informées, averties financièrement et bien conscientes de l’importance de s’attendre à l’inattendu. Qui n’aurait pas besoin d’appeler un oncle célibataire et de lui demander un prêt pour couvrir, oh, un voyage aux urgences, ou faire remplacer ses plaquettes de frein.
La plupart des Américains sont différents.
Pour la plupart des gens, depuis que les chèques stimmie se sont taris, ils ont perdu la résilience nécessaire pour gérer même une urgence financière mineure.
Spécifiquement :
1 adulte sur 3 ne peut pas couvrir une dépense d’urgence de 400 $
À peine la moitié des Américains ont trois mois d’épargne d’urgence
(Oui, les deux catégories ont considérablement augmenté au cours de la dernière année l’année dernière.)
Wolf Richter a creusé plus profondément et a expliqué à quel point une urgence financière était grave et que les gens pouvaient gérer. Les résultats ont été révélateurs :
Quelle est la dépense d’urgence la plus importante que les individus pourraient gérer en ce moment en utilisant uniquement «l’épargne», par opposition à l’emprunt ou à la vente d’actifs ? Voici les résultats :
– 46 % pourraient gérer 2 000 $ ou plus
– 11 % pourraient gérer 1 000 $ à 1 999 $
– 11 % pourraient gérer 500 $ à 999 $
– 14 % pourraient gérer 100 $ à 499 $
– 18 % pourraient gérer moins de 100 $
En d’autres termes, plus de la moitié des Américains ne pourraient pas payer une visite aux urgences ( coût moyen de 2 200 $ ) sans recourir à des prêts ou éventuellement à un vide-grenier…
Et rappelons-nous, comme nous en avons discuté récemment, que la dette des consommateurs a déjà atteint un niveau record.
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