19 octobre 2022

Guerre d’Ukraine – Les Kiéviens vont tenter de reprendre Kherson avant les élections de mi-mandat aux Etats-Unis

Le front ukrainien s'est stabilisé depuis l'arrivée du Général Sourovikine à la tête de la force de combat russe en Ukraine. Il reste deux points du front où l'armée kiévienne tente de réaliser une percée majeure avant les élections de mi-mandat américaines: la centrale d'Ergodar; et les territoires sous contrôle russe sur la rive droite du Dniepr, dans la région de Kherson. Les vagues d'offensive ukrainienne vont continuer dans les prochains jours. Si l'armée russe réorganisée tenait la ligne de front, cela n'en soulignerait que plus vivement le fait que se déroule, en même temps que la bataille d'Ukraine, un affrontement géo-économique féroce, autour de l'offre énergétique mondiale. Et tandis que les Etats-Unis mesurent leur impuissance face à l'Arabie Saoudite, c'est en fait avec des pays musulmans que Poutine établir de bonnes relations pour accélérer le passage à un monde multipolaire.

La Bataille d’Ukraine 

Erwan Castel donnait en début de semaine une bonne vue synthétique du front:

Sur la partie nord et centrale de la ligne de front, la Russie a repris l’initiative

Sur le front Nord

Secteur Koupiansk

Les forces ukrainiennes sont stoppées dans leur progression vers  et sur leurs positions atteintes subissent des pertes importantes de la part de l’aviation tactique et de l’artillerie russes. De nombreux renforts russes arrivent pour renforcer les défenses et peut-être lancer une contre-offensive.

Secteur Krasni Liman

Au Nord de Slaviansk, non seulement les forces russes détruisent les attaques ennemies mais ont repris l’initiative et progressent à nouveau vers Krasni Liman.

Secteur Lisichansk

Les forces ukrainiennes, à l’Ouest de la ville, subissant trop de pertes ont commencé à reculer pour chercher une ligne défensive plus stable le long de la route vers Artemovsk.

Secteur Artemovsk

Les verrous de Soledar et Artemovsk commencent à céder sous les attaques des forces russes appuyées par les volontaires des unités Wagner et tchétchènes.

Les forces alliées progressent vers le centre d’Artemovsk malgré de fortes résistances
 
Sur le front de Donetsk,  

Le front de Donetsk reste très actif, entre les échanges de tirs des artilleries et les attaques et contre-attaques menées de chaque côté de la ligne de front.

Secteur Avdeevka

Les forces russes sont à la libération de Pervomaïske au Sud du Bastion et mènent des attaques vers le village de Krasnogorovka (à ne pas confondre avec celui qui est à l’Ouest de Donetsk), afin de poursuivre l’encerclement large d’Avdeevka.

Secteur Ugledar

Au Sud de Donetsk, des combats sont engagés contre le point d’appui d’Ugledar qui protège le flanc Sud du dispositif ukrainien devant Donetsk, et à partir duquel Kiev tente d’initier des attaques vers Volonovakha, sur la route menant à Marioupol.

Au sud, l’Ukraine prépare deux “actions d’éclat”. 

Sur le front de Zaporodje, 

Ce front reste stable, bien que soumis à de fréquents duels d’artillerie. Mais c’est peut-être “le calme avant la tempête” car il existe une concentration importante de troupes ukrainiennes située vers le Dniepr et qui pourrait engager une offensive soit en direction de Mélitopol (au Sud) soit en direction d’Energodar (à l’Ouest) où se trouve la principale centrale nucléaire de la région (qui fournissait 1/5 de la production électrique d’Ukraine). 

Plusieurs reconnaissances offensives ukrainiennes ont été détruites ou repoussées sur ce front où les forces russes ont renforcé leurs dispositif de défense. 

En réaction aux bombardements ukrainiens sur la centrale nucléaire de Zaporodje et la menace d’une attaque sur son site d’Energodar, les forces russes du génie renforcent les bâtiments sensibles comme par exemple en installant des protections au dessus des stockages des combustibles, et en intensifiant leurs frappes sur les points de tirs ennemis situés sur la rive opposée du Dniepr, dans le secteur de Nikopol.

Sur le front de Kherson

Selon certaines sources de renseignement, le corps de bataille ukrainien sur ce front Sud pourrait être encore de 50 à 60 000 hommes et en mesure de lancer une nouvelle offensive plus importante vers Kherson. C’est pour cette raison que les autorités russes ont conseillé à la population d’évacuer la ville pour prévenir les pertes civiles en cas de combats urbains.

De fait, hier 18 octobre 2020, le général Sourokivine a expliqué que la situation sur le front de Kherson était “très tendue” et confirmé le souci de protéger les civils “au besoin par des décisions difficiles”. Au matin du 19 octobre, les autorités russes procèdent à l’évacuation des populations de Kherson habitant sur la rive droite du Dniepr. 

Le mouvement des forces armées de l’Ukraine a commencé dans la direction de Kherson.

Des forces ukrainiennes – environ un millier d’hommes –  ont commencé à avancer dans la direction de Novaya Kamenka – Berislav avec des forces composées de deux bataillons. Elles sont soutenues par de l’artillerie à canon, des drones dans le ciel.

Trois remarques à ce stade: 

+ on ne peut pas s’empêcher de lire la déclaration de Sourokivine dans une optique de stratégie “Koutouzov”. On se rappelle que Koutouzov avait choisi d’incendier Moscou et d’évacuer la ville pour mieux y piéger Napoléon. 

+ Il est frappant de voir que plus on descend la ligne de front vers le sud, plus les Kiéviens semblent envisager une “contre-offensive”. Est-ce parce que communications et transmissions ont été sérieusement endommagées par les frappes russes. Et qu’au sud, les conseillers de l’OTAN qui commandent de fait la bataille, peuvent encore diriger une offensive ukrainienne depuis un poste de commandement situé en Moldavie ou en Roumanie. Alors qu’ils ne le pourraient plus au nord ? 

+ L’idée d’une grande offensive, jouant le tout pour le tout, sur Kherson, dans les prochains jours, coïncide avec l’idée d’obtenir une victoire spectaculaire avant les élections américaines de mi-mandat. 

Les effets des frappes russes

+ Selon Vladimir Zelenski lui-même, c’est environ 30% de l’infrastructure électrique ukrainienne qui a été détruite par les frappes russes. “La situation est critique dans toute l’Ukraine, il faut se préparer au fait qu’il n’y aura pas d’approvisionnement en électricité, en eau ou en chauffage, le pays «doit se préparer à passer un hiver vraiment difficile», a prévenu Zelensky.
10 jours après l’attaque du pont de Crimée, les forces russes continuent d’affaiblir méthodiquement les capacités de l’Ukraine, sans que les systèmes de défense aérienne otano-kiéviens n’y puissent grand chose.
Les infrastructures de plusieurs grandes villes ont été détruites, notamment à Dniepropetrovsk, Jitomir et Kharkov. A Kiev, la centrale thermique n°6 a été touchée, les médias ukrainiens ont fait état d’un violent incendie. Le maire d’Ivano-Frankovsk a appelé à stocker de l’eau et à charger les batteries de téléphones”.

+ “À Krivoy Rog, après la frappe de Geranium-2 sur les installations d’infrastructure, l’électricité et l’eau ont été perdues. Les autorités locales ont déclaré que l’explosion s’est produite dans une installation qui produisait de l’électricité, et qu’elle a donc été détruite“.

+ L’utilisation des moyens de transmission modernes devient de plus en plus difficile pour l’armée ukrainienne.  “Dans la zone de la localité de Palievka, dans la région d’Odessa , la station de communications spatiales du Centre de communications du gouvernement ukrainien a été détruite , a annoncé Igor Konachenkov, porte-parole de la Défense russe.

Trois radars de contre-batterie, fabriqués par les Etats-Unis ont été détruits dans les environs d’Artemovsk (Bakhmout), Vyemka et Soledar en République populaire de Donetsk”.

Au même moment, il se confirme qu’Elon Musk ne veut plus payer pour la mise à disposition de Starlink à l’armée ukrainienne. 

La crise occidentale gagne en intensité

+ “Lors de «ces soirées les plus sombres de janvier et de février», les ménages britanniques doivent se préparer à des pannes de courant les jours «vraiment, vraiment froids», a prévenu John Pettigrew, directeur général de National Grid, le gestionnaire du réseau électrique, lors du «sommet sur la transition énergétique» du Financial Times.
En guise d’excuse, Pettigrew a évoqué les difficultés des grands exportateurs européens, dont la France, où une grande partie du parc nucléaire est hors d’usage.
Les centrales thermiques britanniques fonctionnent essentiellement au gaz…

+ L’Union Européenne s’apprête à acheter à la Chine des hydrocarbures que celle-ci s’est elle-même procurée en Russie. 

Réaction violente d'un membre de la famille royale saoudienne suite aux menaces de Joe Biden

On se rappelle que Joe Biden a récemment reproché à l’Arabie Saoudite de soutenir la Russie en réduisant sa propre production pétrolière. 

Toute personne qui remet en cause l’existence de ce pays et de ce royaume. Nous sommes tous des produits du djihad et du martyre“, a déclaré le prince saoudien Saoud al-Shaalan, qui est marié à l’une des petites-filles du défunt roi Abdulaziz Al Saoud, dans une vidéo publiée sur Twitter samedi. “C’est mon message à tous ceux qui pensent qu’ils peuvent nous menacer“.

La vidéo – où le message est répété en arabe, en anglais et en français, intervient dans un contexte de tensions sans précédent entre les États-Unis et l’Arabie saoudite, le royaume riche en pétrole ayant décidé la semaine dernière de réduire la production de pétrole dans le cadre de l’OPEP+, malgré les demandes américaines d’augmenter les exportations.

On aimerait que les “stratèges occidentaux” s’arrêtent un instant et prennent la mesure du tremblement de terre géopolitique en cours. Une grande partie de l’ordre mondial sous hégémonie américaine était fondé sur une entente étroite avec l’Arabie Saoudite. Même s’il ne s’agit pas d’un message officiel du gouvernement saoudien, il révèle l’ampleur du rejet dont font l’objet les Etats-Unis de Joe Biden.   

Pepe Escobar commente la rencontre de la CICA

[Les interttitres sont de nous]

Tout ce qui compte dans le processus complexe d’intégration de l’Eurasie était une fois de plus en jeu à Astana, puisque la capitale kazakhe (…) a accueilli la  6ème Conférence sur l’interaction et les mesures de confiance en Asie (CICA).

(…) [Se sont réunis]  les dirigeants de la Russie et de la Biélorussie (UEE), de l’Asie occidentale (Azerbaïdjan, Turquie, Irak, Iran, Qatar, Palestine) et de l’Asie centrale (Tadjikistan, Ouzbékistan, Kirghizstan).

La Chine et le Vietnam (Asie de l’Est et du Sud-Est) ont participé au niveau des vice-présidents.

La CICA

La CICA [Conference on Interaction and Confidence Building in Asia] est un forum multinational axé sur la coopération en faveur de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans toute l’Asie. Le président kazakh Tokaïev a révélé que la CICA venait d’adopter une déclaration visant à faire de ce forum une organisation internationale.

La CICA a déjà établi un partenariat avec l’Union économique eurasiatique (UEE). En pratique, elle travaillera donc bientôt côte à côte avec l’OCS (Organisation de la Coopération de Shanghai), l’UEE et certainement les BRICS+.

L’Iran reprend sa place dans le concert des nations

Le partenariat stratégique entre la Russie et l’Iran a été mis en avant lors de la CICA, notamment après l’accueil de l’Iran au sein de l’OCS en tant que membre à part entière.

Le président Raïssi, s’adressant au forum, a souligné la notion cruciale d’une « nouvelle Asie » émergente, où « la convergence et la sécurité » ne sont « pas compatibles avec les intérêts des pays hégémoniques et où toute tentative de déstabilisation de nations indépendantes a des objectifs et des conséquences qui dépassent les géographies nationales, et vise en fait la stabilité et la prospérité des pays de la région ».

Pour Téhéran, être un partenaire dans l’intégration de la CICA, au sein d’un dédale d’institutions panasiatiques, est essentiel après toutes ces décennies de « pression maximale » déclenchée par l’Hégémon [américain].

En outre, cela ouvre une occasion, comme l’a noté Raïssi, pour l’Iran de profiter de « l’infrastructure économique de l’Asie ».

Tous les membres de la CICA soutiennent la Russie

Le président russe Vladimir Poutine, comme on pouvait s’y attendre, a été la vedette du spectacle à Astana. Il est essentiel de noter que Poutine est soutenu par « tous » les pays représentés à la CICA. (C’est nous qui soulignons CdS)

Parmi les interlocuteurs de haut niveau de Poutine figurait l’émir du Qatar : tous ceux qui comptent en Asie occidentale veulent parler à la Russie « isolée ».

Poutine a demandé une « compensation pour les dommages causés aux Afghans pendant les années d’occupation » (…), et a souligné le rôle clé de l’OCS pour développer l’Afghanistan.

Il a déclaré que l’Asie, « où de nouveaux centres de pouvoir se renforcent, joue un rôle important dans la transition vers un ordre mondial multipolaire ».

Il a averti qu’« il existe une réelle menace de famine et de chocs à grande échelle sur fond de volatilité des prix de l’énergie et des denrées alimentaires dans le monde ».

Il a en outre appelé à la fin d’un système financier qui profite au « milliard doré » [N.B. il s’agit d’une expression fréquente chez Vladimir Poutine, pour parler de l’Occident, comme on dit “la jeunesse dorée” en français] – qui « vit aux dépens des autres » (…) 

Et il a souligné que la Russie fait tout pour « former un système de sécurité égal et indivisible ». (…) 

Le maillage progressif du “heartland” de la théorie géopolitique

La juxtaposition imminente entre la CICA et l’OCS et l’UEE est un autre exemple de la façon dont les pièces du puzzle complexe de l’Eurasie s’assemblent.

La Turquie et l’Arabie saoudite – en théorie, de fidèles alliés militaires impériaux – sont impatients de rejoindre l’OCS, qui a récemment accueilli l’Iran en tant que membre à part entière.

Cela signifie qu’Ankara et Riyad ont fait le choix géopolitique d’éviter avec force l’offensive impériale russophobe et sinophobe.

Erdogan, en tant qu’observateur au récent sommet de l’OCS à Samarcande, a envoyé exactement ce message. L’OCS atteint rapidement le point où nous pourrions avoir, assis à la même table, et prenant des décisions consensuelles importantes, non seulement les « RIC » (Russie, Inde, Chine) dans les BRICS (bientôt étendus aux BRICS+), mais sans doute les principaux acteurs des pays musulmans : l’Iran, le Pakistan, la Turquie, l’Arabie saoudite, l’Égypte et le Qatar.

Ce processus évolutif, qui n’est pas sans poser de sérieux défis, témoigne de la volonté concertée de la Russie et de la Chine d’intégrer les pays de l’Islam en tant que partenaires stratégiques essentiels pour forger le monde multipolaire post-occidental. (…) 

Pas étonnant que l’axe anglo-américain soit absolument pétrifié.

Les conséquences pour les marchés de l’énergie

Passons maintenant à une illustration graphique de tout ce qui précède – la façon dont cela se joue sur les marchés de l’énergie : la déjà légendaire réunion de l’OPEP+ à Vienne il y a une semaine.

La décision – collective – de réduire la production de pétrole de 2 millions de barils par jour a entraîné un changement géopolitique tectonique.

Le ministère saoudien des Affaires étrangères a publié une note très diplomatique contenant une information étonnante pour ceux qui savent lire entre les lignes.

À toutes fins utiles, le combo derrière le lecteur de téléprompteur à Washington avait émis une menace mafieuse caractéristique de cesser la « protection » de Riyad si la décision sur les réductions de pétrole était prise avant les élections américaines de mi-mandat.

Seulement, cette fois, « l’offre que vous ne pouvez pas refuser » n’a pas été acceptée. L’OPEP+ a pris une décision collective, menée par la Russie, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.

Poutine et MBS étant réputés pour s’entendre, c’est à lui qu’est revenu le soin d’accueillir le président des Émirats arabes unis, le cheikh Zayed – ou MBZ, le mentor de MBS – dans le superbe palais Konstantinovsky de Saint-Pétersbourg, qui date de Pierre le Grand.

Il s’agissait d’une sorte de célébration informelle de la manière dont l’OPEP+ avait provoqué, d’un seul geste, la débâcle stratégique d’une superpuissance en matière de géopolitique du pétrole, que l’Empire contrôlait depuis un siècle.

Tout le monde se souvient, après le bombardement, l’invasion et l’occupation de l’Irak en 2003, comment les néo-conservateurs américains se sont vantés : « nous sommes la nouvelle OPEP ».

Eh bien, plus maintenant. Et le mouvement devait venir des Russes et des « alliés » américains du golfe Persique, alors que tout le monde s’attendait à ce que cela se produise le jour où une délégation chinoise atterrirait à Riyad et demanderait le paiement en yuan de toute l’énergie dont elle a besoin.

L’OPEP+ a appelé le bluff américain et a laissé la superpuissance en plan. Alors que vont-ils faire pour « punir » Riyad et Abu Dhabi ? Appeler le CENTCOM au Qatar et au Bahreïn pour mobiliser leurs porte-avions et déclencher un changement de régime ? (…) 

Suivez a fin de l’hégémonie américaine – et même anglo-saxonne – en direct ! 

À Saint-Pétersbourg, alors qu’il s’adressait à MBZ, Poutine a clairement indiqué que c’est l’OPEP+ – dirigée par la Russie, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis – qui donne le ton pour « stabiliser les marchés mondiaux de l’énergie » afin que les consommateurs et les fournisseurs « se sentent calmes, stables et confiants » et que l’offre et la demande « soient équilibrées ».

Sur le front du gaz, lors de la semaine russe de l’énergie, le PDG de Gazprom, Alexey Miller, a clairement indiqué que la Russie pouvait encore « sauver » l’Europe d’un trou noir énergétique.

Nord Stream (NS) et Nord Stream 2 (NS2) peuvent devenir opérationnels : mais tous les obstacles politiques doivent être levés avant le début des travaux de réparation des gazoducs.

En ce qui concerne l’Asie occidentale, Miller a déclaré que des ajouts au Turk Stream ont déjà été prévus, pour le plus grand plaisir d’Ankara, qui souhaite devenir un centre énergétique clé.

Parallèlement, il est tout à fait clair que le pari désespéré du G7 d’imposer un plafonnement des prix du pétrole – qui se traduit par l’armement de sanctions étendues au marché mondial de l’énergie – est une proposition perdante.

Nous sommes à un mois du G20 de Bali

Un peu plus d’un mois avant d’accueillir le G20 à Bali, le ministre indonésien des Finances, Sri Mulyani Indrawati, ne pouvait être plus clair : « Lorsque les États-Unis imposent des sanctions en utilisant des instruments économiques, cela crée un précédent pour tout », propageant l’instabilité « non seulement pour l’Indonésie mais pour tous les autres pays ».

Pendant ce temps, tous les pays à majorité musulmane accordent une attention toute particulière à la Russie. Le partenariat stratégique Russie-Iran progresse désormais parallèlement à l’entente Russie-Saoud-Émirats arabes unis en tant que vecteurs cruciaux de la multipolarité. (…)

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