Après cette petite pause estivale, reprenons nos esprits, pour compléter un précédent billet sur la vaccination des enfants et recentrer les choses sur l’humain. Au-delà des essais, des études, des publications, des chiffres, des statistiques, des projections, des simulations, n’oublions pas que derrière tout cela, il y a des êtres humains, ce que certains semblent oublier. Je ne vous sortirai donc aucune étude pour justifier ou critiquer cette vaccination.
La formule de Rabelais, Science sans conscience n’est que ruine de l’âme, prend ici tout son sens. Que certains décideurs, certains ordonnateurs, les exécutants, se regardent dans un miroir et se demandent s’ils ont encore une âme.
Ce que je vois dans cette « science » d’aujourd’hui, on le croyait disparu depuis 1 000 ans. Depuis que l’homme n’est plus singe, nombre de civilisations ont pratiqué les sacrifices humains le plus souvent pour s’attirer les faveurs des dieux, comme par exemple pour faire pleuvoir. Si ceux qui ont le plus marqué sont ceux des enfants Chimu (Pérou pré-colombien), aucune civilisation n’y a échappé. Si on croyait ces sacrifices disparus depuis des siècles, sauf dans quelques contrées encore primitives, pratiqués par des sorciers et autres illuminés, la covid semble les avoir remis à l’ordre du jour, avec les sorciers des temps modernes.
La vaccination des enfants est un serpent de mer qui ne tourne pas en rond, mais avance pas à pas, sous la pression des laboratoires. Dans cette affaire, on peut distinguer deux phases : la première relève du sacrifice volontaire et assumé, la seconde de la bêtise humaine, toute aussi mortelle. Si la première phase avançait une justification, la seconde n’en avance aucune, le tout restera dans l’histoire de l’humanité comme des sacrifices inutiles, exécutés par les nouveaux “prêtres” du XXIè siècle.
Quelles ont été les premières motivations pour vacciner les enfants ? Rappelez-vous, c’était le début des vaccins et la recherche d’une immunité collective à 100% pour éradiquer la maladie. Certains pensaient le vaccin efficace à 98% chez les vaccinés, donc que si on ne vaccinait pas toute la population, si 20% de la population n’était pas vaccinée, cela pouvait entretenir et diffuser la maladie. L’immunité collective à 100% supposait donc de vacciner 100% de la population. On expliquait que les enfants non vaccinés ne craignaient pas la maladie, mais allaient contaminer les anciens et tuer les vieux qu’ils allaient côtoyer. J’ai vu des enfants traumatisés de pouvoir contaminer papi ou mamie, on les a culpabilisés, et on a culpabilisé leurs parents pour qu’ils conduisent leurs enfants à Moloch.
Sacrifier un individu pour en sauver 1 000, est un choix classique chez les militaires, mais quelque chose de délicat et difficile ici. En théorie, le débat, qui n’a pas eu lieu, n’était pas à rejeter, mais en pratique il était inacceptable car basé sur des idées fausses.
Si on met de côté la décision, non scientifique, qu’il n’y a pas de traitement, sans aucun recul ni aucune étude, et qu’il ne devait pas en avoir, il y a une première incohérence dans le discours qui nous concerne ici : comment les jeunes pouvaient contaminer les vieux puisque ceux-ci étaient vaccinés, donc protégés ? Je le rappelle, je me situe au tout début de la vaccination, avec les connaissances et le discours de l’époque.
Second problème, plus inacceptable, on a accepté le risque, sachant que l’on allait sacrifier quelques jeunes en bonne santé, pour sauver les plus vieux, porteurs de comorbidités. A l’époque, mouraient les plus de 80 ans en Ehpad. Rappelons que la moyenne de vie en Ehpad est de 3 ans et demi, avec ou sans comorbidités qui tirent cette moyenne vers le bas. Certains ont donc décidé qu’il fallait sacrifier des enfants sains, à l’espérance de vie de 70-80 ans, pour peut-être sauver quelques anciens, malades, dont l’espérance de vie était inférieure à 3 ans ! Combien de ces anciens, si on leur demandait, auraient accepté que l’on prenne le risque de sacrifier des enfants innocents, anonymes, pour qu’eux-mêmes vivent 3 ans de plus ? C’est comme cela qu’il fallait poser la question. Echanger la vie d’anciens, à l’espérance de vie très courte et difficile, contre celle de jeunes qui devaient vivre 70 ans de plus.
Pire : sacrifier des jeunes pour assurer la longévité de vieux à qui on refusait l’accès en hôpitaux, voilà comment je vois les choses, à cette période. Des sacrifices humains, tels que les pratiquaient les Aztèques, pas pour la pluie, mais pour prolonger la vie de quelques vieillards déjà bien usés. Dans la page Wiki sur les sacrifices humains, on parle de sa fonction sociale, « pour assurer la cohésion et la pérennité d’un groupe ».
Dans la seconde période, qui court encore aujourd’hui, l’absurdité meurtrière est pire : on sait que le vaccin ne protège pas de la contagion, annulant la seule justification liée à la recherche d’une immunité collective, mais on continue sur la lancée : il faut vacciner les enfants, mais dans quel but ? Les protéger des formes graves ? Sur la quinzaine d’enfants morts du covid, 80-90% avaient une espérance de vie courte tant ils avaient de pathologies. En dessous de 10-15 ans, la covid tue 10 fois moins que la grippe saisonnière !
Vacciner des enfants sains, qui ne craignent rien, avec un vaccin périmé de 2 ans dont on sait qu’il ne protège pas, c’est un meurtre gratuit, sans raison, si cela se passe mal. Heureusement que les décès sont rares, mais chacun d’eux est inacceptable, car sans aucune justification. Surtout outre les décès, combien de séquelles plus ou moins apparentes, combien de décès à venir ? Un cœur abîmé par une myocardite, combien de temps va-t-il tourner ?
Qu’en pense le Ministre ? Extrait de l’interview de Véran chez Bourdin Direct, sur BFM TV le 22 décembre 2021 :
« Il faut vacciner les enfants de 5 à 11 ans sans délai ! … On y va ! Les données sont très rassurantes et le vaccin est sûr et efficace. … Il y a un bénéfice collectif, un enfant contaminé est un enfant qui risque, bien malgré lui bien sûr, de contaminer ses parents, ses grands-parents et de continuer à faire circuler. … »
Réponse d’un épidémiologiste, directeur de recherche à l’Inserm :
Les enfants n’ont pas été les seules victimes de ces sorciers des temps modernes, qui se sont arrogé le droit de vie et de mort sur des citoyens innocents, tels des dieux vivants, sans avoir de comptes à rendre. Les décisions, soi-disant consensuelles, le sont tellement qu’il est impossible d’en avoir l’enregistrement, contrairement à la Loi. Mais chut !.. Secret Défense.
Les autres victimes ? Outre les adultes abusés, il y a aussi les anciens, que l’on prétend protéger en sacrifiant des jeunes, tout en les sacrifiant eux-mêmes : que l’on m’explique comment on peut autoriser, promouvoir le Rivotril ? Je ne suis pas contre, tout bon médecin a eu quelquefois dans sa carrière des cas désespérés dont il souhaitait abréger les souffrances, mais jamais, jamais, jamais il n’a pu l’envisager sans avoir auparavant épuisé tous les traitements possibles. Ici, on est passé directement au Rivotril, en refusant, en interdisant tout autre traitement avant. Pourquoi ne pas avoir autorisé Azithromycine, Hydroxychloroquine, Ivermectine et autres traitements, avant d’en arriver au Rivotril ? On « n’achève » pas un patient sans lui avoir donné avant la moindre chance, aussi infime soit-elle. On n’a jamais vu cela avant de la part d’un médecin, c’est inconcevable, ce n’est pas éthique, c’est contraire au serment d’Hippocrate, n’en déplaise à l’Ordre qui poursuit ces médecins qui ont essayé de donner une chance avant la case Rivotril.
Avant la covid, les médecins (et personne) n’avaient le droit de donner la mort. Depuis, ce n’est plus un droit, mais parfois un ordre déguisé. Il faut parfois savoir désobéir, quand votre conscience vous l’ordonne, si tant est qu’il y a encore conscience, dans tous les sens du terme : raison et connaissance.
Et pour terminer ce vieux proverbe français :
« Grand ‘science est folie
Si bon sens ne la guide ».
Le bon sens n’est plus, reste la folie.
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