Lara, Lettre ouverte...
Je suis préparatrice en pharmacie. Et aujourd'hui rien ne va plus. Les protocoles sanitaires changent en permanence. Les patients sont perdus, et nous aussi. Les patients sont fatigués, anxieux, en colère, énervés, et moi aussi. On ne peut pas tout faire. On ne peut pas tester une école entière à 19h parce que il y a un cas positif dans toutes les classes. Je suis devenue celle qui fait pleurer les enfants pour les tester coûte que coûte. Les enfants pleurent, se débattent, hurlent à la mort, sont maintenus de force par leurs parents, eux aussi, à bout. Parfois je refuse de tester un enfant dans ces conditions, et c'est alors que le parent me supplie en pleurant de tester et d'infliger cette souffrance à son enfant, sinon il ne pourra pas retourner à l'école et le parent doit travailler, donc l’enfant doit aller à l'école le lendemain. Parfois l'enfant est positif, et je vois alors des parents paniquer, pleurer, gronder punir et menacer l'enfant qui "n'a pas fait assez attention à l'école". Parfois, je dois refuser de tester, parce que je n'ai pas le temps. Parfois je me fais assaillir, insulter des tous les noms, l'impression d'être jetée en pâture aux loups, parce que je dis non. Les patients ne comprennent pas ce non, ben oui, partout les politiques disent d'aller en pharmacie se faire tester... ! Alors quand je sors du travail je pleure. Je pleure d'être celle qui martyrise les enfants, celle qui fait pleurer les enfants et leurs parents, celle qui doit tester de force des dizaines d'enfants à la sortie de l'école. Ces enfants qui n'ont rien demandé à personne. Et parfois les parents me disent : « elle va être enfermer dans sa chambre pendant une semaine, les repas seront servis sur un plateau qu'on posera devant sa porte, pas de câlin, pas de bisou jusqu'à quelle puisse sortir de l'isolement ». Non mais ! Encore une fois, ce sont les enfants qui trinquent de la folie des adultes...
Allo, les psychopathes du gouvernement ?
Je suis préparatrice en pharmacie. Et aujourd'hui rien ne va plus. Les protocoles sanitaires changent en permanence. Les patients sont perdus, et nous aussi. Les patients sont fatigués, anxieux, en colère, énervés, et moi aussi. On ne peut pas tout faire. On ne peut pas tester une école entière à 19h parce que il y a un cas positif dans toutes les classes. Je suis devenue celle qui fait pleurer les enfants pour les tester coûte que coûte. Les enfants pleurent, se débattent, hurlent à la mort, sont maintenus de force par leurs parents, eux aussi, à bout. Parfois je refuse de tester un enfant dans ces conditions, et c'est alors que le parent me supplie en pleurant de tester et d'infliger cette souffrance à son enfant, sinon il ne pourra pas retourner à l'école et le parent doit travailler, donc l’enfant doit aller à l'école le lendemain. Parfois l'enfant est positif, et je vois alors des parents paniquer, pleurer, gronder punir et menacer l'enfant qui "n'a pas fait assez attention à l'école". Parfois, je dois refuser de tester, parce que je n'ai pas le temps. Parfois je me fais assaillir, insulter des tous les noms, l'impression d'être jetée en pâture aux loups, parce que je dis non. Les patients ne comprennent pas ce non, ben oui, partout les politiques disent d'aller en pharmacie se faire tester... ! Alors quand je sors du travail je pleure. Je pleure d'être celle qui martyrise les enfants, celle qui fait pleurer les enfants et leurs parents, celle qui doit tester de force des dizaines d'enfants à la sortie de l'école. Ces enfants qui n'ont rien demandé à personne. Et parfois les parents me disent : « elle va être enfermer dans sa chambre pendant une semaine, les repas seront servis sur un plateau qu'on posera devant sa porte, pas de câlin, pas de bisou jusqu'à quelle puisse sortir de l'isolement ». Non mais ! Encore une fois, ce sont les enfants qui trinquent de la folie des adultes...
Allo, les psychopathes du gouvernement ?
Allo, les soignants ?
Allo, les parents ?
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