Voici un nouvel article à verser dans les chroniques de l’effondrement de nos infrastructures et de nos institutions qui donnent encore l’illusion de la solidité mais qui sont, partout, au bord de l’effondrement.
C’est terrible car nous sommes dans le même scénario que ce qui s’est produit dans le cas de l’ex-URSS à savoir que l’effondrement sera « silencieux » jusqu’au vacarme de la chute qui prendra chacun au dépourvu… ou presque.
Il y a des signaux faibles qui ne trompent pas et leur multiplicité permet de faire une cartographie des faiblesses qui menacent la stabilité de notre maison commune.
La justice prend l’eau. La SNCF n’arrive plus à faire déplacer les trains convenablement et le service rendu est de pire en pire, toutes les réformes empirent les choses. Nous reproduisons les mêmes erreurs avec EDF et notre système électrique est au bord de la rupture. Nous allons connaître des pannes massives. Les infrastructures sont partout vieillissantes et datent… des 30 glorieuses.
L’éducation nationale est en plein naufrage, le niveau scolaire de nos enfants en chute libre, de même que le degré d’exigence et toute ambition collective a été abdiquée sur l’autel de la démagogie.
La police n’arrive même plus à « policer » ou la gendarmerie à « gendarmer puisque même au sein de la Préfecture de Police de Paris on s’entre-tue au couteau…
Bref, à ce sombre tableau de l’effondrement silencieux en cours, vous pouvez évidemment rajouter l’Hôpital avec cette interview au vitriol de Philippe Lévy : « L’hôpital va s’effondrer comme une barre obsolète de banlieue » dans le Parisien.
« De tous les centres hospitalo-universitaires (CHU) et de la majorité des centres hospitaliers généraux s’élève la même plainte. L’épuisement du personnel, la perte de sens et — c’est nouveau — l’insécurité des soins y sont décriés. L’AP-HP est emblématique car c’est le plus grand établissement hospitalier d’Europe. Je souhaite par ces quelques lignes lancer une alerte de plus afin que le grand public perçoive les enjeux de ce qui est en train de se dérouler.
A lire dans le Parisien…
Charles SANNAT
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