03 avril 2012

On y arrive Monseigneur Sarközy de Nagy Bocsa


Détail d’une annonce de recherche d’emploi déposée le 22/03/2012 :
87000 LIMOGES
Prix : - €
Catégorie : Particulier

Bonjour,

Je suis un jeune homme Noir de 22 ans, de nationalité française, catholique, sans casier judiciaire, honnête et poli, ni drogué ni alcoolique, ni fumeur, disposant d'une mutuelle et d'une carte vitale, en bonne condition physique, je cherche à rendre service à un exploitant agricole qui a besoin d'un coup de main sur son exploitation, je n'ai pas d'expérience, pas non plus de formation mais je peux travailler, je suis disponible dans l'immédiat pour une période pouvant aller jusqu'à mi juin […]. Je ne réclame pas d'argent mais l'hébergement et les repas, un bon accès Internet serait un plus.
Très respectueusement
Tél. 06XXXXXXXX

Vu de mes yeux sur un journal régional

6 commentaires:

  1. La précarité en marche , le retour a l'esclavage avec le consentement de la population..
    Dans ce monde de préjugées , si on n'est différent il faut précisé que nous sommes pas voleur ou terroriste...triste réalité !

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  2. Oui en effet, on y arrive. Ceci dit je pense qu'il serait bon d'arrêter de taper uniquement sur Sarkozy. Je pense que Giscard, Mitterand et Chirac sont bien plus coupables de l'état actuel de la France dans la mesure où ils sont tous les trois Français et qu'ils ont trahis le pays de leurs ancêtres en détruisant la France, en laissant les portes ouvertes à une immigration dont nous n'avons jamais voulu, ni eu besoin ! Sarkozy ne fait que finir le boulot et il ne trahit pas ses ancêtres. Sarkozy est un escroc, les autres des traitres ce qui est, à mon sens, bien plus grave.

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  3. Ne voyons pas que l'aspect négatif. Ce jeune homme français, noir, propose du troc en fait, il travaillerait comme "journalier" dans une exploitation contre le gite et le couvert. En fait, il est pragmatique et il sait bien que les agriculteurs sont peu enclins à embaucher des salariés, y compris saisonniers, surtout s'ils ne sont pas qualifiés. Le travail en agriculture est à la fois technique et harassant, tout en étant mal rémunéré !

    Il compte ainsi peut-être connaître la "France rurale" et acquérir une expérience technique dans le domaine de l'agriculture. Peut-être compte t-il apprendre à cultiver un potager ou à élever des poules par exemple. Et si ça se fait, il soulagera un agriculteur en difficulté qui a besoin d'aide.

    Le "hic", c'est que les agriculteurs sont plutôt méfiants en général et que ce genre d'arrangement se conclut plutôt de la main à la main ou par le bouche à oreille. Il devrait donc se déplacer dans une région agricole et passer dans les fermes, comme faisaient les journaliers autrefois.

    Le troc est peut-être l'avenir en effet...

    L'ami Pierrot

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  4. Mon avis serait du côté, si je puis dire, du commentaire de l'ami Pierrot.
    Pour la bonne raison que si je n'avais pas de travail, je n'aurais pas d'estime de moi à vivre de l'aide sociale, et que je préfèrerais travailler (non pas être une esclave) pour quelqu'un qui m'offrirait de quoi me loger et me nourrir.

    Cette démarche est pour moi l'acte d'une personne humaine qui recherche à gagner 'son pain quotidien' en toute honnêteté, sachant, comme le dit l'ami Pierrot, que de la sorte (n'étant pas payé) il ne générerait pas de charges pour son employeur.

    Peut-être, oui, une bonne façon de ne pas engraisser les dirigeants qui nous prennent plus des deux tiers de notre salaire, lorsque nous travaillons selon les lois françaises.

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    1. L'estime de soi est quelque-chose de très personnel, et personnellement le travail n'entre pas dans mes critères "d'estime de moi".
      Ma capacité d'entraide des autres, de la nature, sont mes critères d'estime de moi. Mais pas de salaire pour ces choses essentielles !

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