29 novembre 2011

Crash : Dépôt de bilan d’American Airlines

Il y a un mois, la direction de la compagnie aérienne American Airlines (3e plus grande compagnie aérienne au monde) était fière d’exprimer sa bonne santé par rapport aux concurrentes.

Elle commandait cet été 460 moyens courriers (260 Airbus A320 et 200 Boeing 737) afin de montrer sa confiance en l’avenir. Rappelons qu’en 2003, le groupe était le numéro un mondial du secteur.
Aujourd’hui, American Airlines et sa maison-mère, la holding AMR, annoncent le dépôt de bilan tout en bénéficiant encore d’une trésorerie disponible de 4,1 milliards de dollars et des actifs estimés à 24,7 milliards… mais des engagements de 29,5 milliards.
« Dans un communiqué, la compagnie a expliqué que la réorganisation qui va être désormais engagée, comme le permet le chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites, allait lui permettre d’abaisser durablement ses coûts de fonctionnement, notamment en matière salariale ».
Dans les transactions avant-Bourse, le titre AMR cède près de 60%.

2 commentaires:

  1. Il semble que nous soyons de plus en plus près du gouffre...l'effondrement systémique, d'autant plus que cet effondrement fait partie du "plan".
    Van Rompuy vient juste d'appeler les Etats Européens à "renoncer à leur souveraineté", pour mieux affronter la crise. Mais oui, mon ami, ce Bilderberger prétend que pour contrer une crise systémique, que lui et ses amis ont créée, il faut des mesures systémiques, autrement dit la dictature sans nom des ploutocrates. Le "super-état" dirigé par des technocrates non élus.
    Le plus amusant c'est, dans l'exemple de cette compagnie aérienne, qu'il y a 1 mois cette société était fière de montrer aux marchés et aux concurrents sa "bonne santé.
    Comme Lehman Brothers quelques jours avant sa chute ?

    L'ami Pierrot

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  2. La crise, voir un petit effondrement des monnaies sont nécessaires et planifiés. La peur du vide est insufflées aux décideurs politiques et aux foules, afin de faire accepter comme inévitable la perte totale de souveraineté des états. Sinon personne n'aurait accepté la dictature de la finance, la réduction des salaires, la suppression des protections sociales, la précarisation du travail et l'enrichissement éhonté et affiché des élites.

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