Massacre à Gaza : 93 victimes, dont 30 enfants, dans un nouveau raid israélien

À Beit Lahiya, dans le nord de la bande de Gaza, un raid israélien a frappé un immeuble abritant des familles déplacées, causant la mort de 93 civils, parmi lesquels de nombreux enfants. Alors que la communauté internationale s’inquiète de la montée des violences, l'experte de l'ONU Francesca Albanese dénonce un « génocide » en cours, accusant Israël de viser l'éradication des Palestiniens.

Massacre à Gaza : une attaque israélienne meurtrière frappe les civils

Au nord de Gaza, dans la ville de Beit Lahiya, un immeuble de cinq étages, refuge pour des familles déplacées, a été détruit lors d’un raid israélien, provoquant l’un des bilans les plus lourds de ces dernières semaines. D’après le Service civil palestinien d’urgence, ce raid a coûté la vie à au moins 93 personnes, dont 30 enfants (bilan provisoire). Des dizaines de civils sont encore pris au piège sous les décombres, soulevant de lourdes inquiétudes quant à l’ampleur des pertes humaines.

Civils pris au piège sous les décombres, une tragédie humanitaire

Selon les premiers rapports médicaux, beaucoup des victimes auraient été tuées dans leur sommeil, écrasées sous des blocs de béton. Des témoins locaux racontent que les scènes de désespoir et de chaos dominent la ville. Les équipes médicales, déjà en sous-effectif et submergées par l’afflux de blessés, peinent à secourir les survivants. L’hôpital Kamal Adwan, proche du site bombardé, est débordé, d’autant plus que plusieurs médecins ont récemment été arrêtés ou tués par l’armée israélienne. Plus tôt, les forces israéliennes ont bombardé la « station d’oxygène » de l’hôpital Kamal Adwan à Beit Lahiya, tuant un « certain nombre d’enfants »

Génocide ou légitime défense ? La communauté internationale sous tension

Ces violences à Gaza s’inscrivent dans un contexte de conflit exacerbé, au moment où des voix s’élèvent pour dénoncer des exactions systématiques contre la population palestinienne. Francesca Albanese, experte des droits de l’homme à l’ONU, affirme qu’Israël mène un « génocide » et accuse les autorités israéliennes de chercher à « éradiquer » les Palestiniens de leur terre.

« Le génocide est un crime complexe et insidieux ; prouver l’intention destructrice est une tâche ardue – surtout lorsqu’il est si ostentatoire, soutenu par une doctrine politique de haine idéologique et articulé à travers des structures et des politiques institutionnelles. »

Les civils, premières victimes d’une offensive sans précédent

Cette nouvelle attaque en zone civile met en lumière les stratégies militaires génocidaire d’Israël, pointées du doigt pour le manque de protection accordée aux civils. Plus de 180.000 morts, majoritairement des femmes et des enfants, ont été recensés depuis le début des offensives dans la région. Cette situation dramatique pousse la communauté internationale à se questionner : l’objectif des frappes israéliennes est-il réellement la sécurité, ou s’agit-il d’une campagne d’extermination progressive du peuple palestinien ? En attendant que les pays réagissent, les habitants de Gaza subissent quotidiennement les conséquences de cette violence, dans un contexte humanitaire devenu catastrophique.

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