D’où vient le 1.4 dioxane, ce solvant potentiellement cancérigène, détecté en 2023 dans deux nappes phréatiques des Yvelines ?
Cette molécule chimique synthétique, pour laquelle aucune source naturelle n’est identifiée, avait été repérée à l’occasion d’une campagne de mesures menées par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) pour rechercher des polluants émergents peu connus et pour lesquels il n’existe pas (encore) de réglementation. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les autorités sanitaires ne sont pas bavardes sur le sujet, loin de là.Selon le rapport de l’Anses, publié en mars 2023, l’étude a permis « de mieux cerner l’étendue de cette contamination en lançant des investigations complémentaires sur certains sites ». Pas un mot, toutefois, sur les sites les plus touchés. Il aura fallu l’intervention de l’autorité administrative indépendante chargée de veiller à la liberté d’accès aux documents et archives publiques pour que l’agence communique deux mois plus tard les résultats chiffrés de ces mesures.
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