Peu nombreux sont ceux à connaître Carl Schmitt et encore moins ceux capables de le citer en allemand dans le texte (ce qui est mon cas étant un germaniste du niveau 7ème compagnie au clair de lune).
Carl Schmitt, né le 11 juillet 1888 et mort le à Plettenberg, est un juriste (constitutionnaliste, théoricien et professeur de droit) et philosophe allemand, de confession catholique. Il s’engage dans le parti nazi dès 1933 puis en est écarté en 1936 (aucunes sources).
Il est considéré par certains auteurs comme le juriste officiel du IIIe Reich lors de cette période, du fait des rapprochements que l’on peut faire entre sa doctrine juridique du décisionnisme et l’évolution institutionnelle de l’Allemagne sous le régime nazi.
Auteur d’une réflexion sur la nature de l’État et des Constitutions, il considère, dans la filiation de la pensée de Jean Bodin, que la souveraineté étatique est absolue ou n’est pas. L’autonomie étatique, selon Schmitt, repose sur la possibilité de l’État de s’autoconserver, en dehors même de la norme juridique, par une action qui prouvera cette souveraineté, c’est le décisionnisme.
Les controverses liées à sa pensée sont étroitement liées à sa vision absolutiste de la puissance étatique et à son antilibéralisme.
Bref, c’est le juriste officiel du 3ème Reich dont nous connaissons tous la conception de la justice n’est-ce pas.
Alors quand Arié Alimi, né le 16 juin 1976 à Sarcelles, avocat français, membre de la Ligue des droits de l’homme raconte comment le mozarillon du Palais le regardait droit dans les yeux, menaçant et citant Carl Schmitt en allemand en disant qu’il était le souverain, nous avions en germes les ferments d’une relation malsaine entre notre petit monarque de l’Elysée et l’autorité dont il n’a jamais su user avec sagesse depuis son accession à la présidence de la république qui n’est plus que l’ombre d’elle même.
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