“Il est temps que de vrais adultes reviennent dans la salle et supplantent la crasse que vous nous avez infligée, ainsi qu’à nos économies, à nos cultures et à nos institutions.” – El Gato Malo sur Substack.
Imaginez : Le président “Joe Biden”, sur la terrasse de sa maison de Rehoboth Beach, le dimanche soir précédant une semaine des plus importantes. Il vient de déclarer à la nation que seul un “acte de Dieu” l’empêcherait de se représenter. Le Dr Jill est allée chercher un autre martini, extra-dry, sans vermouth, sans glace, sans olive. Pas de verre. Le conseiller principal, Hunter Biden, vient de passer à Wilmington “pour prendre quelque chose”, dit-il. La glace aux pépites de chocolat fond dans le bol posé sur les genoux de “JB”, qui endure un nouveau ravissement glacé dû à la maladie de Parkinson. Son regard est fixé sur l’Atlantique gris-vert, un horizon vide, à l’image de ses perspectives professionnelles actuelles.
Comme cela arrive souvent ces jours-ci, il s’endort. Dans son rêve, un téléphone rouge sonne.
“Qui est ce … ?”, dit-il.
“Moi, Dieu. J’ai pensé qu’il était temps que nous ayons une petite discussion, toi et moi. Tu n’es pas sérieux à propos de cette histoire de réélection.”
“Je défends notre démocratie. Je dois y rester. Vaincre Hitler.”
“Démocratie, mon cul ! Tu te mets un peu trop dans la peau d’Hitler ces derniers temps. Comment se fait-il que tu aies mis quatre-vingt-dix-sept actes d’accusation contre mon pote DJT ? Tu as fait du George Floyd da man !”
“Mais… . mais. . l’insurrection…”
“L’insurrection, mon cul ! Pourquoi tu continues à dire ça ?”
“Si tu répètes assez de choses, les gens y croient.”
“Qui t’a dit ça ?”
“Andrew Weissmann.”
“Oh, vraiment ? Je l’ai viré de chez moi il y a plus de quatre mille ans. Il n’est rien d’autre qu’un problème. Qui t’a dit de l’écouter ?”
“Lisa Monaco et Mary McCord.”
“Oh ? Ces deux-là ! Juste pour que vous sachiez, j’ai annulé leur plan de retraite ici avec moi. Elles vont à l’autre endroit avec Weissmann. J’ai une nouvelle pour toi, Joey : je vais devoir te sortir de cette élection.”
“Mais pourquoi ? J’ai accompli tant de choses. Tu m’as vu à Gettysburg, en train de battre ces insurgés ?”
“Je vois tout. Je ne t’ai pas vu ce jour-là.”
“Et quand j’ai pris d’assaut les plages de Normandie ?”
“Non. Tu étais dans un parc pour enfants, tu faisais la gueule. Écoute, Joey, voilà le problème : tu te souviens que tu disais ‘Dieu bénisse l’Amérique’ dans tous tes discours ?”
“On dit tous ça. Quoi qu’il en soit. . . .”
“Peut-être que vous faites tous les gestes, mais j’ai des responsabilités, tu vois ce que je veux dire ? J’ai essayé et essayé de bénir cette terre, mais vous m’avez rendu la tâche très difficile. Alors, flash info : ton cul est hors course. Acte officiel de la part de votre serviteur. Désolé.”
“Mais… … mais… . c’est. . . c’est raciste !”, balbutie le président alors que son rêve se dissout dans la vapeur.
Le docteur Jill lui secoue l’épaule, assez durement.
Jill lui secoue l’épaule, assez durement : “J’ai entendu ça ! N’ose même pas penser à abandonner”, dit-elle. “Sinon, tu n’auras plus jamais de glace ! Tu me reçois ?”
“Oui, d’accord ! D’accord !” Quoi qu’il en soit. . . .”
Ainsi va le crépuscule de notre quarante-sixième président. Au moins, Rob Reiner ne lui a pas demandé de se retirer. À ce stade, il semble que personne ne soit en mesure de sauver notre démocratie tant qu’il n’aura pas fait quelque chose pour sauver le Parti démocrate en perdition. Tout le monde est sur le pont dans notre capitale nationale. Le Congrès rentre même de vacances aujourd’hui. Tant de bavardages désespérés s’élèvent du marais du Potomac que c’est comme un miasme mortel qui infecte tout le monde ! Que faire maintenant ?
Il y a les plans A, B, C, D, E … . Un seul problème : ils ressemblent tous à des variantes d’un exercice d’incendie chinois. Laisser courir ce bâtard dément et espérer que tout se passe bien ? Je vous en prie ! Vous pensiez que le débat était mauvais ? Et le colloque de Stephanopoulos était déconcertant ? Imaginez les gaffes et les maladresses à venir dans les mois à venir. Par exemple, la convention de Chicago. . . “Joe B.” se fige pendant cinq longues minutes sur le podium au milieu du discours d’acceptation, tel un androïde défectueux dans un film de science-fiction. . . “Joe B.” quitte la scène d’un coup de tête lors d’une foire d’État dans le Midwest. . . “Joe B.” défie un vétéran tétraplégique en fauteuil roulant dans un concours de pompes. . . .
Et puis il y a. . . . la question Kamala. Pourrait-elle, euh, s’engouffrer dans la brèche, si cela… … vous savez… … s’il le fallait ? Elle vient avec une dot de plus de 250 millions de dollars en contributions de campagne, qu’aucun autre candidat n’a pu obtenir. La tentation est grande. Mais les ricanements. . . ? La salade de mots insipide. . ? Le bilan des réalisations. . . ?
Hillary le permettrait-elle ? J’ai dit : euh-hey (hey), vous (vous), descendez de mon nuage ! Hillary se cache si discrètement à l’arrière-plan qu’elle ressemble à un de ces poissons de fond qui se camouflent et se font passer pour un rocher, avec une petite vrille timide qui pend devant sa bouche de la taille d’un garage pour attirer les petits poissons… avant de… chomp chomp ! Mais a-t-elle vraiment épuisé sa place dans la politique américaine ? Est-elle un biscuit fatigué ? On ne peut s’empêcher de voir la lettre “P” sur son front ces derniers temps. On peut même dire qu’elle est encore plus détestée par un plus grand nombre d’électeurs que Trump à l’heure actuelle.
Il y a aussi l’idée lancée ce week-end d’organiser une primaire instantanée avant la convention Démocrate du mois d’août. À condition que les campagnes soient “uniquement positives”. Cela signifie-t-il qu’il ne faut pas parler d’Hitler ? J’ai hâte de voir comment cela va se passer.
Enfin, il y a la solution inédite à ce beau gâchis : “Joe Biden” reste dans la course, écarte Kamala, installe Barack Obama comme candidat à la vice-présidence, ils s’amusent, puis quelque part autour du 21 janvier 2025, “JB” tire sa révérence. . et bingo ! C’est le retour au bon vieux temps avec le président Obama ! Quel jeu ! Génial ! Vous voyez, le 22e amendement dit seulement : Personne ne peut être élu au poste de président plus de deux fois. Il ne dit rien sur le fait d’être élu vice-président et d’être ensuite élevé au rang de président par hasard. Si cela ne sauve pas notre démocratie, je ne sais pas ce qui le fera.
Cette semaine, les événements vont se succéder à un rythme effréné. Je mettrai à jour cette page si nécessaire.
Mise à jour
Il semble que Rob Reiner, le super-libérateur, se soit finalement retourné contre “Joe Biden”.
James Howard Kunstler
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone
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