Ce 7 juin, une fillette de 10 ans a été violemment agressée par des élèves de son école, à Marseille, au sein même de la cour de récréation de l’établissement, relatent France 3 et Le Figaro. Grièvement blessée, la jeune victime a dû être hospitalisée pendant une semaine dans la foulée. Elle est aujourd’hui traumatisée. Le meneur de ce groupe a été exclu à peine 5 jours de l’école. Selon les mêmes sources, il a déjà été exclu de plusieurs établissements et est connu pour son attitude hostile à l’égard des enseignants et des autres élèves.
Les faits ont eu lieu à l’école Square Michelet, dans le 9e arrondissement de Marseille. Ce vendredi-là, Leïla est contactée par la direction de l’établissement qui lui demande de venir rechercher sa fille, Synda, victime d’une agression dans la cour de récréation pendant la pause de midi. À son arrivée, la mère retrouve son enfant en état de choc, traumatisé et en sang. Elle a été attaquée par 5 élèves qui la harcelaient, dont un leader à l’origine de l’expédition punitive.
Que s’est-il passé? Synda était la cible privilégiée de cet élève, “camarade” de classe, depuis des mois: insultes, moqueries, intimidations et menaces au quotidien. Inquiète, sa mère avait d’ailleurs dénoncé certains faits auprès de la direction. Sans succès. Est-ce cette dénonciation qui a poussé le “bourreau” à se venger? Prise à partie et traitée de “balance” ce vendredi 7 juin, elle subit en tout cas un incompréhensible déferlement de violence: coups de poing, coups de pied, tabassée, Synda s’effondre dans la cour. Ses agresseurs ne s’arrêtent pas là et continuent de la frapper au visage, “comme dans un ballon”, selon les témoins. “Ma fille s’est fait massacrer”, sanglote Leïla, inconsolable. “Un élève lui a même sauté à pieds joints dessus”, ajoute-t-elle, incrédule. Le petit frère de Synda, 8 ans, a assisté à la scène. Il est traumatisé.
Hospitalisée d’urgence au service pédiatrique de la clinique Saint-Joseph, Synda vomit dès son arrivée. Le diagnostic est lourd: “traumatisme crânien sévère” avec “perte de connaissance” et “syndrome de stress aigu”. Ses blessures étaient si graves que l’hôpital a adressé un signalement au procureur de la République de Marseille, précise Le Figaro. La fillette est “complètement fermée, elle ne parle pas”, confie sa mère à France 3. “Elle ne se sent en sécurité que dans sa chambre d’hôpital avec la porte fermée” et “ne veut plus retourner à l’école”. […]
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