Félicitations, Américains ! Votre choix pour le « leader du monde libre » se porte sur un vieil idiot sénile, dont le fils est toxicomane et qui a volé des millions de dollars à l’État via l’Ukraine, la Chine et, qui sait, une foule d’autres pays qui n’ont pas encore été nommés, et sur un autre vieil idiot, non pas sénile mais désormais condamné pour avoir demandé à son avocat (qui est, soit dit en passant, un voleur qui s’est auto-confessé) de donner un peu d’argent à une star du porno pour qu’elle ferme sa sale gueule après avoir eu des relations sexuelles avec ledit vieil idiot (elle ne s’est d’ailleurs pas tue) et – c’est là le véritable crime – d’avoir demandé à son personnel de qualifier le paiement à son avocat de « frais de justice » plutôt que de « dépenses de campagne politique ». En attendant, ce dont l’Amérique a vraiment besoin, c’est de quelqu’un qui soit prêt à faire ce qui est vraiment héroïque :
se déshabiller, se barbouiller de la tête aux pieds avec ses propres excréments, se rouler dans des plumes de poulet fraîchement plumées et courir dans les rues de Washington en criant « Je suis votre président ! ». Je pense qu’à ce stade, la plupart des Américains seraient d’accord avec lui parce qu’il ferait l’affaire.
Pendant ce temps, à l’insu de tous, la loi martiale a été imposée au pays de la liberté. Scott Ritter, un blogueur populaire dont le curriculum vitae comprend de longues périodes en tant que marine américain, agent de la CIA et inspecteur en désarmement des Nations unies, s’est vu retirer son passeport, sur ordre du département d’État américain, alors qu’il tentait de se rendre à Saint-Pétersbourg, en Russie, pour assister au Forum économique international de Saint-Pétersbourg. Il a ensuite exprimé son opinion selon laquelle le monde est à deux doigts d’une catastrophe nucléaire et que la stratégie des États-Unis pour provoquer une telle catastrophe consiste à infliger un maximum de dommages au reste du monde – amis, alliés, ennemis, tout le monde ! – afin de rester le proverbial dernier homme debout. Larry Johnson, ancien analyste de la CIA, est intervenu avec une vidéo très alarmante dans laquelle il commente les dernières déclarations de Ryabkov et Lavrov du ministère russe des affaires étrangères et appelle ses compatriotes à exiger de leurs députés qu’ils désamorcent la situation. Bien sûr, Larry, écrivez à vos députés ! Pourquoi n’y ai-je pas pensé ? Plus important encore, Larry avait l’air inquiet, donc il sait peut-être quelque chose : les “malades washingtoniens qui se prennent pour des médecins” sont peut-être en train de préparer quelque chose.
Voici mon point de vue sur la situation. Le spectacle de clowns transocéanique atteint son apogée et il est tout à fait intéressant à regarder, alors soyez à l’écoute autant que vos emplois du temps chargés vous le permettent. La Russie continuera à abattre tout ce qu’on lui lancera ; le niveau de dommages qu’elle subit actuellement pourraient lui permettre de durer des siècles. Mais elle n’aura pas à le faire : dans un an ou trois, l’Ukraine n’existera plus et l’OTAN devra se mettre à la recherche d’un autre troupeau de victimes à sacrifier sur l’autel de la russophobie – sauf qu’elle n’en trouvera pas. Personne n’est assez stupide pour s’exclamer « Nous voulons souffrir et mourir pour rien, comme les Ukrainiens ! ».
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone
La Russie ne voit donc aucune raison d’aller jusqu’à la confrontation nucléaire – à moins que les États-Unis ne le fassent en premier – auquel cas, adieu les États-Unis, ils n’existeront plus. La Russie continuera d’exister de toute façon – elle est beaucoup trop grande et très bien défendue contre tout ce que les États-Unis ont (des vieilleries de la guerre froide, pour l’essentiel) – mais elle pourrait subir des dommages très désagréables.
Le bruit que vous avez peut-être entendu à propos de tel ou tel membre de l’OTAN approuvant l’utilisation de telle ou telle arme contre la Russie elle-même – ce n’est que du bruit. Cela fait maintenant deux ans qu’ils bombardent le territoire russe – mêmes armes de l’OTAN, mêmes équipages de l’OTAN. Ce qui change, c’est la portée de l’OTAN : elle s’enfonce dans l’ancienne Ukraine, loin du territoire russe internationalement reconnu. Quant à la Russie, son rayon d’action s’étend désormais à tout ce qu’elle a envie de faire exploser dans le monde, sans même être nécessairement prise en flagrant délit. Vous avez certainement remarqué toutes les usines de munitions et d’armes en Pennsylvanie, à Londres, à Berlin et ailleurs, qui ont spontanément explosées ? Il y a trop de coïncidences.
Dans cette situation, les États-Unis n’ont qu’une chose à faire : se dégonfler. Bien sûr, ils glousseront, chanteront et se pavaneront de la même manière, rendant difficile de dire qu’ils se dégonflent – mais ils le feront.
Et moi, je n’ai qu’une chose à faire. Aujourd’hui, je me dirige vers le nord, vers notre maison de campagne, pour y effectuer les travaux d’entretien qui s’imposent. À cette époque de l’année, le soleil brille 24 heures sur 24 et le temps est fabuleux. Je serai de retour en ligne dans quelques jours.
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