07 juin 2024

Les médecins font état d’une hausse inquiétante des cas de “cancers rares”

 

Depuis la crise du COVID-19, les médecins américains observent une tendance alarmante : une augmentation des cancers rares et inhabituels. Contrairement aux cas typiques, de nombreux patients sont jeunes et sans antécédents familiaux de la maladie. En 2022, environ 1,9 million de nouveaux cas de cancer ont été diagnostiqués aux États-Unis, avec environ 609 000 décès. Les projections pour 2023 suggèrent une tendance similaire.

Ces patients contractent des formes rares de cancer, souvent associées aux personnes âgées, telles que le cholangiocarcinome, un cancer rare des voies biliaires. De plus, certains présentent plusieurs types de cancers simultanément, un phénomène extrêmement rare avant la crise COVID.

Les cas de cancers rares se multiplient chez les jeunes sans antécédents

Aux Etats-Unis, les données montrent que l’incidence du cancer est en hausse par rapport à 2019. En 2019, avant la crise du COVID, environ 1,7 million de diagnostics de cancer ont été signalés et 599 601 personnes sont mortes d’un cancer. En 2022, on estime à 1,9 million de nouveaux diagnostics de cancer. Les données de 2023 ne sont pas encore disponibles, mais le NIH estime que près de deux millions de nouveaux cas de cancer et près de 610 000 décès dus au cancer devraient se produire aux États-Unis cette année-là.

Le Dr Kashyap Patel, oncologue en Caroline du Nord, a été témoin de cette tendance. En 2021, il a traité un patient de quarante ans atteint d’un cancer rare des voies biliaires, généralement observé chez les personnes beaucoup plus âgées. D’autres patients jeunes, sans antécédents familiaux de cancer, ont également été diagnostiqués avec des cancers multiples et rares.

Par exemple, Bob et Bonnie Krall de Fort Mill, en Caroline du Sud, ont été diagnostiqués avec trois types de cancer en 14 mois. Bob a été diagnostiqué avec un cancer chronique du sang et de la moelle osseuse, tandis que Bonnie avait une masse cancéreuse dans l’abdomen. Curieusement, plusieurs de leurs voisins ont également été diagnostiqués avec des cancers rares, ce qui a conduit Bob à dire : « C’est comme un rhume. On dirait que tout le monde l’a. »

Possible lien entre cancer et COVID-19

Les médecins initialement soupçonnaient que le retard dans les dépistages pendant la pandémie pourrait être à l’origine de ces diagnostics tardifs. Cependant, ils croient maintenant que le COVID-19 lui-même pourrait être responsable. Les virus sont connus pour accélérer le développement de certains cancers, comme ceux causés par le HPV ou le virus d’Epstein-Barr.

Des recherches suggèrent que les protéines du coronavirus peuvent réveiller les cellules cancéreuses dormantes et provoquer une inflammation généralisée, favorisant ainsi la croissance des cellules cancéreuses.

Un rapport 2023 de la revue Lancet Oncology a examiné 2,4 millions d’adultes qui avaient été diagnostiqués avec un cancer en 2018, 2019 et 2020. Selon le rapport, les nouveaux cas de cancer ont chuté avant la pandémie mais on explosé par la suite. Une étude de 2023 dans la revue Biochimie a montré que le coronavirus peut altérer les gènes responsables de la prévention des tumeurs. Les tests de laboratoire suggèrent que les protéines du coronavirus peuvent réveiller les cellules cancéreuses dormantes et alimenter leur croissance, augmentant les chances d’être diagnostiqués avec des cancers du sein, de l’estomac et du sang. 

Des résultats préliminaires préoccupants

Le Dr Patel mène actuellement une étude sur ce lien potentiel, ayant observé plus de 50 cas de cancers rares ou multiples parmi ses 300 patients depuis le début de la pandémie. Les premières données suggèrent que l’infection répétée par le COVID-19 pourrait exacerber l’inflammation corporelle, réactivant ainsi les cellules cancéreuses dormantes.

De plus, une préimpression publiée en avril 2023 a montré que chez des souris rétablies d’un cancer, l’infection par le coronavirus a entraîné une multiplication et une propagation des cellules cancéreuses dans les poumons. Il a été démontré que le virus de la grippe faisait la même chose. Des chercheurs tels que le Dr Ashani Weeraratna de la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Heath n’ont pas été vraiment surpris par cette découverte. Elle a déclaré qu’il est logique que « quelque chose comme la grippe ou le Covid qui déclenche l’inflammation puisse changer dans le microenvironnement immunitaire », ajoutant, «il est rare que les données soient si frappantes».

Par ailleurs, les cas de cancers agressifs et mortels ou « turbo-cancers » sont à la hausse dans le monde. Selon certains chercheurs, cela a un lien avec le déploiement des vaccins à ARNm. L’ancienne directrice de recherche à l’INSERM, Alexandra Henrion-Caude a été celle qui a popularisé la théorie « Turbo-cancers ». Elle affirme que depuis la vaccination de masse, il a été constaté que des cancers agressifs se développaient chez les personnes vaccinées.

Étonnamment, après la chute des ventes des millions de vaccins COVID aux nombreux effets indésirables, Big Pharma se tourne désormais vers l’oncologie. Selon le directeur général de Pfizer, Albert Bourla, « l’oncologie reste le principal moteur de croissance de la médecine dans le monde ». Pfizer a déjà annoncé un investissement de 500 millions € en France pour nous faire profiter de sa recherche contre le cancer, ces médicaments nouveaux seront tous achetés ensuite par notre brillante sécurité sociale.
 

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