Lors d’un stand-up, une vidéo d’un peu moins d’une minute diffusée sur les réseaux sociaux montre Jaime Caravaca, en plein milieu de sa prestation, lorsqu’un incident se produit. Un homme, portant des lunettes de soleil, se dirige vers la scène.
« Qui es-tu ? » demande Jaime Caravaca. L’homme retire alors ses lunettes, et l’humoriste semble le reconnaître. L’assaillant répond ironiquement par un « Mec ! » avant de le frapper violemment au visage.
Les raisons de l’agression
L’assaillant, identifié comme Alberto Pugilato, leader du groupe musical Pugilato a reproché à l’humoriste des commentaires à connotation pédophile. Ces commentaires avaient été faits sur la plateforme X (anciennement Twitter). En effet, Pugilato avait partagé une image de lui tenant son bébé avec le message « Fierté et bonheur. » En réponse, Jaime Caravaca, militant LGBT, a répondu en affirmant que rien ne pourrait empêcher l’enfant d’être gay et de « se faire enfiler par des bites de noirs. »
Sur l’image, vous pouvez voir le commentaire qui a déclenché la confrontation entre les deux protagonistes de la vidéo Twitter
La confrontation sur scène
Après que Caravaca se fasse malmené sur scène, l’agresseur s’est adressé au public : « Ceci est pour les commentaires pédophiles qu’il a faits sur mon fils. » Ensuite, il a invectivé l’humoriste, le traitant de « déchet ». Malgré les tentatives de Caravaca pour calmer la situation en disant « Peut-on parler, mec ? », Pugilato a refusé toute discussion, insistant : « Maintenant, va et dépose une plainte contre moi », avant de lui asséner une dernière gifle pour la route.
Réactions du public et antécédents
Le leader du groupe musical Pugilato s’est excusé auprès du public, justifiant son acte par son rôle de père protecteur : « Je suis juste un père défendant son enfant. Il a fait des commentaires sexualisant mon fils de trois mois. »
Ce n’est pas la première fois que Jaime Caravaca tient des propos déplacés à l’égard d’enfants. Il avait déjà fait polémique en commentant une publication de Mónica Lora, députée de Vox en Catalogne, dans laquelle on pouvait voir un enfant en poussette avec un drapeau du parti d’Abascal. L’acteur avait alors affirmé que les enfants de la députée « seront gays quoi que tu en penses et qu’ils se feront enfiler par des bites de noirs prolétaires, peu importe le nombre de drapeaux que tu leur mets sur la tête. »
Jaime Caravaca aura peut-être à présent tendance à réfléchir avant de fantasmer sur ce que les bébés deviendront une fois adultes !
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