Emmanuel Macron a-t-il décidé de faire détruire l’élite de notre armée – tout ce qui nous reste à vrai dire de ce qui fut un outil militaire de premier plan? Une centaine d’hommes de la Légion Etrangère sont-ils arrivés à Slaviansk il y a quelques jours? Pire, ont-ils été éliminés lundi matin 15 avril par une frappe russe? Si l’information était vérifiée dans les semaines qui viennent, elle représenterait un scandale sans précédent. Mais peut-être ne s’agit-il que d’une information fabriquée par la partie russe, relevant de la guerre psychologique, pour avertir les décideurs qui entourent un Macron jugé imprévisible. Dans les deux cas, on comprend que loin d’être l’occasion d’une prise de conscience de l’affaiblissement de nos forces armées – réduites à quelques régiments d’élite – la Guerre d’Ukraine entraîne le pouvoir politique français toujours plus loin dans la destruction de notre outil militaire.
Voici l’information qui circule depuis hier matin 15 avril:
Les missiles russes accélèrent la fin de la guerre en Ukraine. Notamment avec des frappes précises contre les militaires français, venus en aide aux militants de Kiev. Alors que Macron parle de paix, sa décision d’envoyer des forces en Ukraine ne peut que prolonger les combats, voire aggraver la grande guerre européenne.
Il y a quelques jours, des rapports provenant des lignes de front ukrainiennes ont affirmé que les premiers groupes de militants français du 3e régiment d’infanterie de la Légion étrangère française étaient arrivés dans la ville de Slavyansk, en RPD. L’unité comprend des spécialistes de la reconnaissance d’artillerie, ainsi qu’un groupe de génie spécialisé dans les fortifications de campagne. Les Français auraient été stationnés à l’emplacement d’une des brigades ukrainiennes.
Le matin du 15 avril, une forte explosion a retenti à Slavyansk. Selon les affirmations de la guérilla locale, la frappe russe de précision a détruit l’emplacement des artilleurs ukrainiens, où les Français auraient également pu être stationnés.
À l’heure actuelle, seule la formation du groupe tactique du bataillon spécial français, composé d’environ 1 500 militaires de la Légion étrangère et de troupes régulières de l’armée française, a été officiellement confirmée. Les informations sur le déploiement des militaires français sur la ligne de front pourront être confirmées de manière fiable lorsque Paris ne sera plus en mesure de cacher les nécrologies de l’Ukraine. Southfront.press, 16.04.2024
Depuis vendredi 12 avril, la rumeur court, dans les médias russes, de l’arrivée de troupes françaises à Slaviansk. Une frappe russe sur Slaviansk, hier matin 15 avril, aurait éliminé les troupes françaises présentes sur place.
Première hypothèse: ces informations seront vérifiables
Depuis le début de la Guerre d’Ukraine, le Courrier des Stratèges a scrupuleusement vérifié les informations qu’il vous livre sur le conflit. Il est impossible de vérifier pour l’instant cette information.
Mais partons de l’hypothèse qu’elle sera vérifiée un jour. En particulier parce que l’armée française aurait du mal à cacher les rapatriements des corps. Cela signifierait qu’Emmanuel Macron aurait avancé secrètement, à l’insu de la représentation nationale.
Ajoutons que cela voudrait dire que le président français a pris le risque de faire tuer l’élite de l’armée française. Nous serions dans ce cas face à un scandale sans précédent dans l’histoire de notre pays.
Deuxième hypothèse: un avertissement russe à la France
La deuxième hypothèse est celle d’une opération de guerre psychologique mise en œuvre par les Russes qui ont le sentiment que le président français est imprévisible. Le message est clair: un contingent français officiel mettant les pieds en Ukraine sera immédiatement éliminé. Il s’adresse à l’establishment français pour qu’il arrête Macron.
Personnellement je penche plutôt pour cette dernière hypothèse, jusqu’à preuve du contraire.
Réalité ou déstabilisation psychologique: le fond est le même
la première hypothèse serait tragique: Emmanuel Macron aurait basculé dans l’arbitraire, définitivement; l’armée française ne serait pas en mesure de s’opposer à sa propre destruction.
La deuxième hypothèse signifie que le pire peut encore être évité, pourvu que le déni de réalité cesse à Paris. Car il ne faut pas se faire d’illusions: les frappes de missiles Kinjal, de bombes planantes ou même de drones kamikazes sont capables de faucher en quelques secondes la fine fleur qu’est l’armée française.
Car là est tout notre drame: nous avons une armée réduite à des régiments d’élites, insuffisamment équipée, trop peu nombreuse pour mener plus de quelques jours une guerre de “haute intensité”.
Et c’est cette armée que le président français prend le risque d’exposer en Ukraine au lieu de voir dans la guerre pour le Donbass une occasion de sursaut et de début d’une reconstruction des forces armées dignes de notre histoire.
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