La flamme olympique va être remise ce vendredi après-midi à partir de 17h20 aux organisateurs français lors d’une cérémonie à Athènes avant d’embarquer samedi à bord du trois-mâts Belem pour rejoindre Marseille.
Symbole "d’unité et de paix", la flamme, allumée le 16 avril dans le site antique grec d’Olympie, doit être transmise vendredi après son arrivée à 18h30 locales, 16h30 heure française, au Stade panathénaïque dans le centre de la capitale grecque, selon le programme officiel des organisateurs.
Un duo de championnes françaises, composé de la patineuse de danse sur glace Gabriella Papadakis, médaillée d’or aux Jeux de Pékin en 2022, ainsi que de l’ancienne nageuse paralympique Béatrice Hess, a été choisi pour porter la flamme lors des derniers mètres de relais au Stade panathénaïque. Elles seront accompagnées de deux sportifs grecs, la spécialiste de la marche et double championne d’Europe Antigoni Ntrismpioti, et le capitaine de l’équipe grecque de waterpolo, Ioannis Fountoulis, médaillé d’argent lors des Jeux de Tokyo en 2021.
🔥🇬🇷 The Olympic flame has been travelling all over Greece!
— The Olympic Games (@Olympics) April 26, 2024
Ahead of today’s Handover Ceremony in Athens, let's look back at the joy experienced during the last few stops of the Greek leg of the Olympic Torch Relay. 😍#OlympicTorchRelay | #Paris2024 | @Paris2024 pic.twitter.com/gAALtPxdsr
C’est ce dernier qui allumera le chaudron et viendra clore les 11 jours de relais en Grèce.
Nana Mouskouri aux hymnes
Dans l’enceinte historique du Stade panathénaïque qui a accueilli les premiers Jeux olympiques de l’ère moderne en 1896, la flamme sera remise à Tony Estanguet, président du comité d’organisation des JO de Paris (Cojo) par Spyros Capralos, président du comité olympique grec. La chanteuse grecque Nana Mouskouri doit interpréter les hymnes français et grec.
La ministre française des Sports et des JO, Amélie Oudéa-Castéra, et Pierre Rabadan, adjoint à la mairie de Paris, assisteront à cette cérémonie qui doit s’achever vers 19 h 25 locales (16 h 25 GMT), selon des organisateurs.
Marseille sous haute-surveillance
Un dispositif comprenant 6 000 membres des forces de l’ordre sera déployé le 8 mai pour sécuriser l’arrivée de la flamme olympique à Marseille, a précisé vendredi le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin lors d’un point presse, soit plus qu’en septembre 2023 pour la visite du pape François dans la deuxième ville de France.
Précisant que le Vieux-Port de Marseille serait complètement « étanche » et sécurisé pour l’arrivée de la flamme, à bord du trois-mâts Belem, vers 19 h 45, ce mercredi 8 mai, le ministre de l’Intérieur a notamment précisé que seront mobilisés des policiers du Raid, des démineurs, des membres des brigades nautiques et un dispositif anti-drones.
La flamme traversera ensuite le pays, passant également par les Antilles et la Polynésie française, pour arriver à Paris le jour de la cérémonie d’ouverture des Jeux, le 26 juillet.
« Aucune menace caractérisée »
S’il n’y a pour l’instant « aucune menace caractérisée » visant cette arrivée de la flamme dans la ville méditerranéenne, le ministre a précisé que les forces de l’ordre travaillaient sur divers scénarios, notamment en terme « d’islamisme radical ». Il a également cité les risques qui pourraient provenir de « l’extrême droite et l’extrême gauche ».
Enfin, pour l’hypothèse où le vent serait supérieur à 25 nœuds et empêcherait la rentrée du Belem dans le Vieux-Port, Darmanin a assuré qu’il y aurait « une alternative » : « Mais comme il fait toujours beau à Marseille, je n’imagine pas que cette situation puisse exister », a-t-il rassuré.
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