Que j’aime cette escrologie au quotidien et ce foutage de visage régulier quand on parle d’écologie dans notre pays.
C’est d’une hypocrisie exquise.
Les grands prêtres de l’icoulogie font n’importe quoi mais les croyants béats pensent quand même, à chaque fois qu’ils font pipi sous la douche, qu’ils vont sauver la planète.
Effrayant de bêtise collective.
Le « réemploi des voitures vouées à la casse ».
Le texte prévoit que les collectivités territoriales, à travers les autorités organisatrices de la mobilité, puissent récupérer certains véhicules éligibles à la prime à la conversion, au bénéfice des personnes « socialement défavorisées ».
« Le modèle économique des garages solidaires a été largement fragilisé par la mise en place de la prime à la conversion », a fait valoir la rapporteuse du texte, l’écologiste Marie Pochon, rappelant l’envoi « chaque année à la casse de milliers de véhicules, parfois peu polluants, parfois sans beaucoup de kilométrage et utilisables ».
Ces véhicules « constituaient le gros des dons aux garages solidaires qui garantissaient la mobilité à ceux qui, sinon, y renoncent », a-t-elle ajouté. La possibilité de les réutiliser, par l’intermédiaire de ces garages, notamment dans les territoires ruraux et isolés, est une « mesure d’intérêt général », a-t-elle plaidé.
Patrice Vergriete, ministre délégué aux transports, a soutenu le texte, jugeant qu’il fallait « assurer l’accompagnement social qui est indispensable à la réussite » de la transition écologique, en tenant compte « des besoins et des contraintes particulières des Français les plus modestes ».
Interdire aux gens de garder leur voitures… pour qu’ils les retrouvent à la Mairie ou l’association du coin !
Je ne sais pas si ceux qui nous dirigent se rendent compte du délire total dans lequel ils sont tombés en réglant des problèmes qu’ils créent eux-mêmes de toutes pièces en nous coûtant un pognon de dingue.
Nous sommes dans la maison des fous d’Astérix.
En clair, l’Etat met de telles contraintes que les gens sont obligés ou se croient obligés de se séparer de leurs vieux véhicules fonctionnant très bien et déjà payés. Plus grave, avec ces incitations et interdictions sur les véhicules, cela assèche totalement le marché des voitures d’occasion pas trop chères si utiles et pratiques notamment pour les jeunes qui démarrent dans la vie et tous ceux qui n’ont pas de grosses payes.
Donc comme la politique de l’Etat fait disparaître les voitures comme elle fait disparaître les logements en location, l’Etat finit par créer une crise de la mobilité.
Une crise qu’il pense pouvoir régler en récupérant les voitures qu’il vient d’interdire pour les relouer aux pauvres.
C’est surréaliste.
Les autorités organisatrices de la mobilité (AOM)
« Le texte prévoit que les collectivités territoriales, à travers les autorités organisatrices de la mobilité (AOM), puissent récupérer certains véhicules éligibles à la prime à la conversion, au bénéfice des personnes « socialement défavorisées », à travers des systèmes de location de véhicules à bas prix.
Sont concernées les voitures essence classées Crit’Air 3 ou mieux classées, qui pourront être réutilisées par le biais d’« associations reconnues d’utilité publique ou d’intérêt général », comme les garages solidaires. »
Quand on vous dit que toute politique doit d’abord ne pas nuire, nous sommes en plein dedans.
Ils légifèrent tellement qu’ils sont en train de tourner en rond dans leur propre folie organisationnelle.
Conclusion ?
Surtout, quoi qu’ils racontent et disent, gardez vos véhicules crit’air 3. Le système ne peut pas fonctionner sans eux, comme le système ne pourra pas fonctionner sans les logements classés F déjà que les G manquants mettent une sacrée pagaille.
Source Le Monde.fr ici
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