25 mars 2024

Mini-terreur au sommet

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Personne ne peut repousser le constat que, véritablement ; le président Macron vit dans la terreur. Ce personnage, mi-homme mi-anguille multisexe, c’est une sorte de “mini-dictateur”, – expression postmoderne qui lui irait bien pour remplacer le “He is a son sonavabtich but he is our sonovobitch” des américanistes des années 1950 désignant leurs dictateurs favoris des républiques bananières du Sud du continent. Comme tel, il paraît donc qu’il vit dans un état de constante terreur permanente dont la Russie et Poutine sont actuellement le nom.

Les nouvelles résonnent de ces rumeurs : lui qui rêve de se faire l’armée russe avec un corps expéditionnaire de 10.000/20.000 hommes, tremblerait devant les menaces terribles qui ne cessent de peser sur son importante personne. L’hebdo ‘Marianne’ en fait ses choux bras. Un exemple tout récent (25 mars 2024) ? On donne intégralement ce qui est accessible au public lambda dans cet hebdo, et nos lecteurs auront tout de même remarqué, je l’espère, que monsieur le président se donne du “nous-même” lorsqu’il parle de lui-même comme d’une cible, non pas potentielle mais privilégiée, des Russes... Le narcissisme du garnement n’a vraiment pas de bornes, de croire à ce point qu’il intéresse les services russes comme cible, – et c’est vraiment cela qui est à la fois comique et bouffe, – ce fait-là qu’il s’y croit !

« La sécurité du chef de l’État a été repensée et renforcée. Et ce ne sont pas les mouvements de foule, comme au Salon de l’agriculture, que redoute le plus Emmanuel Macron. Le président nourrit en particulier une obsession pour l’activisme russe…

» “Maintenant [la Russie] a décidé de nous attaquer nous-même[s]”. Au Salon de l’agriculture, fin février, le président Macron a lâché, devant les journalistes, cette phrase énigmatique. Une formulation étrange qui pourrait très bien recouvrir un nous de majesté. Le président pense-t-il vraiment que Vladimir Poutine souhaite s’attaquer à sa personne ? Emmanuel Macron a récemment appelé les Français “à ne pas céder à la peur”. Mais, lui, joue-t-il à se faire peur ? “La menace étatique a été rehaussée”, nous assure un grand ponte du renseignement. Par “menace étatique”, entendre “la Russie”. Qui pourrait souffler sur les braises de la contestation du président français en l’amplifiant en amont ou en s’en saisissant après-coup. Dans le viseur des services de renseignement : d’éventuelles altercations lors des déplacements présidentiels (jets de projectiles, opérations tarte à la crème, tentatives de gifle…) qui seraient filmées par des badauds. Ces vidéos pourraient alors devenir virales sur les réseaux sociaux. Car, en politique également, le ridicule peut tuer. »

Maintenant, j’en remets un peu plus en allant solliciter l’horreur absolue, la presse ennemie, la trahison absolument affirmée, RT.com en personne, qui reprend d’autres informations de ‘Marianne’.... Surprise sans surprise, de tout cela il s’avère qu’on nous ressuscite Benalla de sa naphtaline du grand cru de juillet 2018, – et, surprise, fausse surprise, comparé à son patron, mini-dictateur qui joue parfois au McMacron, Benalla montre, – comment dirais-je, – une certaine mesure dans le jugement par rapport à son patron d’une si grande effervescence sécuritaire...

Je ne vais pas faire son apologie, mais certes je lui trouve un de ces bon sens qui nous manquent dans la description de la panique qui caractérise le garnement dès l’origine de la prise de fonction, alors que nous sommes si souvent tentés de lui prêter des desseins secrets, des plans extrêmement machiavéliques et toutes cette sorte de choses...

» Les inquiétudes du président français Emmanuel Macron concernant sa sécurité personnelle sont amplifiées par ses déclarations publiques et sa position ferme sur le conflit ukrainien, a rapporté dimanche le magazine Marianne.

» Le magazine s'est entretenu avec de multiples sources au sein de l'équipe de sécurité de Macron, du ministère de l'Intérieur et de son célèbre ex-garde du corps Alexandre Benalla. Lors de son passage dans l'équipe de sécurité de Macron, Alexandre Benalla a été mêlé à de nombreux scandales, notamment lorsqu'il a frappé des manifestants aux côtés de la police anti-émeute lors des manifestations des Gilets jaunes.

» Macron s'est toujours préoccupé de sa sécurité personnelle, a affirmé Benalla, révélant que le président avait renforcé les rangs de sa garde dès son entrée en fonction.

» “Dès notre arrivée à l'Élysée, les effectifs chargés de la sécurité du président ont été immédiatement doublés par rapport à ceux chargés de celle de [son prédécesseur] François Hollande”, a expliqué le garde du corps en disgrâce. “Ces derniers temps, il provoque tellement qu'il a peur”, confie une source au cœur du système de sécurité de Macron. “Depuis l'été dernier, il s'est adjoint des gros bras pour l'accompagner. Ils sont plus visibles et aussi plus efficaces pour intervenir en cas de mouvement de foule”. »

Eh bien, on arrête ici citations et références pour en venir à l’essentiel, qui est le personnage : Macron, la Russie, sa trouille incroyable, son comportement d’une sorte de personnage de dessin animé avec, – vous savez quoi ? Le “syndrome de John Kennedy à Dallas”, rien que cela, le personnage qui l’affirme et le journaliste qui l’écrivent qui, vraiment, ne doutent de rien.... Macron et JFK ? C’est comme si vous compariez la tragédie grecque avec la grenouille qui veut se faire plus grosse que l’ours, et plus post-modernement, comme si vous compariez avec l’arsouille wokeniste qui vous tend droit comme un ‘i’ un doigt d’honneur pour vous neutraliser et vous piquer la pièce de 5 euros que vous avez dans telle main amoureusement posée sur telle braguette. Non, non et non ! On ne fait pas cette sorte de parallèle lorsqu’on est bien-élevé dans les salons, je veux dire bienpensant, Attali-minded et Minc-rationalized veux-je dire, ô crème de l’élite parigo-franchouillarde.

Maintenant, soyons moins trivial et plus sérieux (parce que jusqu’ici, vous ne le fûtes pas, sérieux ?). Ce personnage est le président de la République Française, dit gravement Pascal Praud. C’est une mesure extraordinairement précise et irréfutable de la folie qui touche ces temps-devenus-fous qu’un tel personnage soit à la tête d’un tel pays. Ce n’est pas une forfaiture ou une sorte de “coup d’État” à la n’importe quoi, c’est un signe magnifique des temps par sa clarté quasiment éblouissante. Je ne sais d’ailleurs pas si c’est vraiment une surprise. Rappelez-vous ce que disait un psychiatre italien à son propos, lors de sa première campagne présidentielle, et que nous reprenions avec zèle, le 8 mai 2017 :

« Hier, sur ce qui doit être l’esplanade du Louvre, en plus de l’absence de Daladier il n’y avait pas de Talleyrand pour rire sous cape. Il n’y avait, planant au-dessus de tout cela, que ce que le professeur Segatori, psychiatre italien qui me semble être de bon renom (*), nous décrit le 3 mai 2017 du Macron, originalement caractérisé comme un psychopathe narcissique et dangereux bloqué en l’état depuis l’âge de 15 ans, marié avec sa violeuse implacable et représentant le monde comme simulacre à son image, avec le seul souci stratégique de la théâtralité de la sorte qu’il nous a montrée tout au long de la campagne. Segatori ne rit pas sous cape, lui, il est inquiet et mesure très sérieusement,

» ...à quel point de danger se trouve un pays comme la France face à un [président] de ce genre ».

Il y avait cette chouette petite astérisque (*) qui nous renvoyait à une note de bas de page du ‘Journal’, et il y était écrit ceci, sans vraiment barguigner ni lambiner : `

« (*) Intervention à nous signalée par l’article d’Alexis Toulet. On n’a pas chômé, du côté des internautes, avec depuis le 3 mai 667.104 visions aujourd’hui à 06H00 et 669.423 à 09H00. Bref, pressez-vous d’aller écouter l’insolent avant que la Garde Prétorienne ne crie à l’interférence des Russes dans la campagne post-électorale. 

Le constat est bien que cela a été fait puisque, lorsque vous cliquez sur le clic, vous obtenez ceci sept ans plus tard (mais j’avoue ma naïveté pour contourner leurs champs de mine et il doit y avoir bien des moyens de le franchir sans encombre) :

«  ... “Video unavailable

» “This video is no longer available because the YouTube account associated with this video has been terminated.

» GO TO HOME »

Pour l’instant, et à vrai dire, on ne vous demande pas de le mettre à bas de son trône mais de bien comprendre ce que signifie sa présence, là où il se trouve. Il est parfaitement dans sa fonction de paranoïaque narcissique, si je comprends bien la signification des mots. Là-dessus, qu’il ait la trouille de se faire abattre par des hordes de tueurs impitoyables, qu’il se croit même être la cible d’un Poutine dont on connaît les pratiques absolument terrifiantes, vraiment il n’y a rien d’étonnant ni d’incompréhensible, ni même d’abracadabrantesque dirais-je pour faire rimbaldien. Au contraire, c’est pure logique parisienne, élyséenne et simulacre de la marche des événements en fonction de ce que l’on peut attendre d’un esprit de cette forme et de cette non-essence enrobée de non-substance.

Car enfin, en tant que paranoïaque appointé au plus haut grade, et paré d’un narcissisme admirablement mis en valeur par de nombreux clichés suggestifs, qu’est-ce qui pourrait lui donner plus l’illusion d’entretenir l’illusion de peser d’une quelconque importance de simulacre de perception, bref d’être encore plus apparent que l’apparence d’être ce que le docteur Segatori dit qu’il est, que d’être un homme à l’élimination duquel un président russe comme ce Vladimir Poutine attache une si considérable importance ? Il est ce qu’il est jusqu’au bout, jusqu’à la lie, sans la moindre contradiction, et son ennemi capital le poursuivra jusqu’au terme.

Voilà une simple et aimable observation : la menace qui pèse sur lui, ou plutôt je veux dire qu’il sent peser sur lui, n’est qu’une indication de plus, mais certainement la plus radicale, la plus décisive, qu’il est effectivement président de la République Française. Sa trouille sans fin et sans but nous indique parfaitement l’extrême puissance de la tâche qu’il doit accomplir et nous fait comprendre que l’essentiel des affaires du monde dépendent de lui.

D’ailleurs, allez ! Réglons cette affaire comme je vais vous le dire bien droitement : Poutine entretient à son égard “une jalousie de dingue”, tout est là ! Et vous savez quoi, encore mieux ? Je veux dire, le plus étonnant de tout cela, c’est que tout cela est peut-être bien vrai d’une certaine façon un peu tordue... Vous comprenez ce que je sous-entends ? Il est bien possible que les manipulateurs de marionnettes du tréfonds de leurs résidence dans les entrailles du Mordor, et notamment le diable lui-même, estiment que le garnement est vraiment leur meilleur atout, qu’ils comptent absolument sur lui pour emporter toute la mise, et “marcher sur Moscou” comme le maréchal Montgomery recommandait de ne surtout jamais faire. Alors, son agitation folle frisant la panique est absolument justifiée, d’abord parce que Montgomery il connaît et il s’en tape, ensuite parce qu’il est tellement bon qu’il risque tout simplement de faire au contraire de la prudence de ce Montgomery, de dépasser Moscou sans s’en apercevoir et de rejoindre, et de franchir la frontière chinoise... Alors, sa panique sera à son comble, car qu’y a-t-il de plus dangereux qu’un Russe qui vous tire dans le dos ?

Non, sérieusement maintenant et une fois de plus : toutes ces révélations sont parfaitement dans l’air du temps. Elles sont complètement logiques, justifiées, compréhensibles. Dans ces temps-devenus-fous, la folie est l’une des choses les plus communes et les plus répandues, et qui plus est les plus précieuses, et les personnages les plus privilégiés en sont naturellement les mieux dotés.

Donc tout va bien , et vous comment allez-vous avec votre superbe nouvel entonnoir que vient de sortir Borsalino ?

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