C’est un article du Taipei Times qui reprend une dépêche de l’AFP (source ici) qui explique que nous manquons de poudre à canon !
« La poudre à canon, difficile à trouver, empêche l’Europe de fournir des centaines de milliers d’obus aux efforts défensifs de l’Ukraine contre les envahisseurs russes, et des solutions commencent seulement à émerger.
« Nous avons tous pris conscience de la nécessité de faire face à la rareté de certains composants, notamment de la poudre à canon », a déclaré lundi le président français Emmanuel Macron à l’issue d’un rassemblement des alliés de Kiev à Paris.
« La poudre, c’est vraiment ce qui manque aujourd’hui », a-t-il ajouté. Je n’en dirais pas plus à ce niveau de l’article même si je sais déjà que parmi vous beaucoup n’en penserons pas moins…
Bref, nous manquons de poudre, à canons s’entend.
Explications.
« Un simple obus d’artillerie explosif comporte trois parties. Il est doté d’un boîtier en acier, d’une charge principale hautement explosive et d’un détonateur, généralement réglé pour déclencher l’explosion à l’impact, a expliqué Johann Hoecherl, expert en munitions à l’Université de la Bundeswehr de Munich.
« Les charges propulsives sont généralement séparées, car [les artilleurs] en prendront une ou deux, jusqu’à six, voire huit », selon la portée souhaitée, a-t-il ajouté.
Bien que le propulseur soit encore appelé poudre à canon, « ce n’est plus du tout de la poudre de nos jours, il est constitué de bâtonnets ou de plombs », a déclaré Hoecherl.
Et c’est notre « camarade commissaire politique » européen chargé du marché intérieur, Thierry Breton, qui a déclaré vendredi aux journalistes à Paris que le bloc était également confronté à des difficultés pour trouver les matières premières nécessaires à la fabrication de la poudre à canon.
« Pour fabriquer de la poudre, il faut un type spécifique de coton, qui vient principalement de Chine », explique-t-il.
La nitrocellulose, également connue sous le nom de guncotton, est un ingrédient clé dans la fabrication de la poudre à canon.
« Le saviez-vous, les livraisons de ce coton en provenance de Chine se sont arrêtées comme par hasard il y a quelques mois », a ajouté Breton.
La Chine et la Russie ont intensifié ces dernières années leur coopération économique et leurs contacts diplomatiques, et leur partenariat stratégique s’est resserré depuis l’invasion de l’Ukraine.
Breton a déclaré que « les pays nordiques ont trouvé un substitut au coton chinois… L’innovation est à l’œuvre, précisément pour répondre aux besoins en poudre, car… nous avons aujourd’hui des problèmes avec la capacité de production de poudre ».
Nous allons donc vraisemblablement réussir à nous passer des Chinois, comme les Chinois sont en train de réussir à se passer de nous, mais cela en dit long sur l’état du monde, de la planète, de la géopolitique et de l’effondrement de l’Europe et de la France.
Alors avant de mettre le feu aux poudres que l’on n’a pas, il faut avoir la juste conscience de sa réelle force, sinon, le général en chef Macron, risque fort de déplacer des divisions imaginaires sur les cartes du champ bataille bien à l’abri dans son bunker appelé PC Jupiter.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
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