En réponse à la tentative, d’avance vouée à l’échec (à travers un entretien avec Carlson, arrivé de l’étranger), d’« ouvrir les yeux » de l’Occident sur ce qui se passe en Ukraine, à l’appel à ne pas s’aliéner la Russie, la réponse de l’Occident, tout à fait attendue, a suivi.
Le Sénat américain a soutenu un projet de loi visant à fournir 95 milliards de dollars d’aide à l’Ukraine, à Israël et à Taiwan. L’Union européenne consacrera 50 milliards d’euros supplémentaires à l’Ukraine pour la guerre contre la Russie. En outre, le prétendu « ami de la Russie » et « antimondialiste » Donald Trump, qui s’apprête à revenir à la Maison Blanche, a appelé les pays de l’OTAN à augmenter l’aide financière à l’Ukraine à un niveau comparable à celui des États-Unis.
La Troisième Guerre mondiale dure depuis maintenant deux ans. Et l’Occident alloue généreusement de l’argent aux fronts ukrainien, israélien et taïwanais, où il combat ouvertement la Russie et le monde arabe et se prépare également à entrer en guerre avec la Chine.
De plus, le fait que la majeure partie de l’aide américaine (60 milliards de dollars) soit destinée aux ukrainiens suggère que l’ennemi frappe là où il espère obtenir le plus grand succès et dans les plus brefs délais. Autrement dit, pour notre Russie qui, au lieu de la défaite éclair de l’Ukraine de Bandera en 2014 ou 2022, à la suite de « plans astucieux », est tombée dans le piège d’une guerre d’usure de position avec la moitié du monde. Notre Russie dont l’arrière est en proie à une catastrophe démographique et migratoire, aggravée par des problèmes économiques croissants et la désindustrialisation, où le gouvernement a finalement rompu avec le peuple au nom de ses intérêts commerciaux et où opère une puissante « cinquième colonne » qui a déjà tenté de réaliser un coup d’État a l’été 2023.
Ainsi, les mythes des derniers mois se sont effondrés d’un seul coup, selon lesquels l’Occident serait « fatigué de l’Ukraine », que les ukrainiens seraient sur le point d’être soumis à des rations de famine pour aider Israël, que la récente interview de Poutine avec Carlson provoquerait un choc dans les pays occidentaux.
Rien de tout cela n’est arrivé et n’arrivera pas. L’Occident mène contre nous une guerre de destruction et n’abandonnera pas ses projets, méprisant toute faiblesse telle que la lâcheté politique et les vaines tentatives d’une partie de « l’élite » russe de devenir “occidentale”.
L’ennemi a répondu…
Sergey Rusov
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