“La vieille politique de la droite
contre la gauche, et des Républicains contre les Démocrates, a cédé la
place à une nouvelle lutte existentielle : Les Américains doivent
choisir entre la civilisation ou ses destructeurs”. – Victor Davis Hanson
Maintenant que vous, les chanceux, avez dépassé les plateaux de crêpes fumantes et les énormes tranches de bacon, et peut-être même un ou deux verres de grog dans votre café… et que vous vous êtes frayé un chemin à travers les ballots de cadeaux… un joyeux Noël à tous…
Et voici un autre sujet de réflexion pour ce matin :
Vous avez peut-être remarqué que notre pays, autrefois une république d’individus souverains, est devenu une grande opération de racket dirigée par une cabale mafieuse aux caractéristiques marxistes – ou, du moins, aux prétentions marxistes. En d’autres termes, elle cherche à tirer profit de toutes les formes de malhonnêteté et de coercition, sous prétexte de sauver les “opprimés et les marginalisés” de leurs prétendus bourreaux. Apparemment, la moitié du pays aime cela.
Une grande partie de l’action sur le terrain dans cette entreprise dégénérée est produite par diverses arnaques. Une arnaque est un racket particulièrement bas de gamme, d’une évidence insultante, comme Black Lives Matter, DEI (Diversity, Equity, and Inclusion), et les “femmes trans” (c’est-à-dire les hommes) dans les sports féminins. Une partie des bénéfices de toute arnaque est bien sûr liée à l’appât du gain. Mais il y a aussi un gain émotionnel. Les escrocs et les racketteurs sont souvent des sadiques, de sorte que la satisfaction tirée de l’escroquerie des crédules (sentiment de puissance) est amplifiée par le plaisir supplémentaire de voir les crédules souffrir, être humiliés et ruinés. (C’est ce que font les véritables “oppresseurs”).
De manière catégorique, toute personne qui pratique le racket ou l’arnaque est une sorte de psychopathe, une personne dépourvue de garde-fous moraux ou éthiques. Les arnaques reposent sur la croyance qu’il est possible d’obtenir quelque chose pour rien, une notion en contradiction avec tout ce que l’on sait des lois impitoyables de la physique et des principes des relations humaines dans cet univers. Même l’amour inconditionnel d’une mère pour son enfant repose sur quelque chose : l’acte étonnant et générateur de la création d’une nouvelle vie, accompli par le travail de la naissance. Avez-vous remarqué, d’ailleurs, que la naissance d’enfants humains est, ces derniers temps, l’un des actes les plus dénigrés du paysage social américain ?
L’affaire de la présidente de Harvard, Claudine Gay, est un cas instructif des psychopathies dominantes du moment. J’aurais aimé être un cafard sur le plateau de petits fours et de biscotti apportés dans la salle du conseil d’administration de Harvard lorsqu’il s’est réuni pour examiner les répercussions des remarques malheureuses de Mme Gay au Congrès, suivies de la révélation de ses plagiats tout au long de sa carrière. L’odeur âcre de corruption consciente qui régnait dans la pièce a dû submerger même le bouquet de café tanzanien Peaberry a’brew, et bon nombre des membres du conseil ont dû se tourner vers la carafe de sherry alors que leur honte montait, que les vieux radiateurs sifflaient et que leurs rationalisations boiteuses commençaient à rebondir sur les murs recouverts de boiseries.
Apparemment, Mme Gay n’a pas manqué une occasion de copier-coller les compositions de quelqu’un d’autre dans tout ce qu’elle a publié depuis ses propres années d’étudiante dans les années 1990. Elle a même piqué la page de remerciements d’un autre écrivain. Ceci est sans compter la substance auto-renforcée de ses “recherches” publiées justifiant la nécessité de l’activisme DEI, pour lequel elle est devenue d’abord un avatar et maintenant une chèvre. Le sale secret de cette perturbation – et tout le conseil d’administration de Harvard le sait – est que la carrière de Claudine Gay n’a été qu’une affaire de carriérisme, et que c’est également le cas de nombreux membres du corps enseignant et de l’administration de Harvard, et certainement de toutes les autres écoles d’élite autoproclamées, de la Charles River à Palo Alto, qui se sont jointes la merde mentale qu’est DEI.
Tout cela n’est qu’une vaste course à l’acquisition d’un statut, la recherche de privilèges hiérarchiques par tous les moyens nécessaires, y compris et surtout la tromperie, la politique des collégiennes. Ainsi, on voit s’afficher à la fois la juvénilité de l’élite de l’enseignement supérieur et son utilisation des pires impulsions qui prévalent dans les médias sociaux, attisant l’envie, la haine, l’avarice et la vengeance comme monnaie d’échange pour l’avancement de la carrière. Claudine Gay était connue auparavant, en tant que doyenne de la faculté des arts et des sciences, pour avoir brisé les carrières de membres de la faculté (Ronald Sullivan, Stephanie Robinson et Roland G. Fryer, Jr.) qui refusaient de jouer le jeu comme des collégiennes. Elle n’a eu aucune pitié.
La douleur mentale endurée par les pontes de Harvard doit être atroce, et bien sûr, ils ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes, car ils sont entrés de plain-pied dans l’arnaque Wokiste, les yeux grands fermés. Ils ont renoncé à leur dignité et à l’honneur de l’université pour de simples points de fidélité dans un jeu de dupes appelé Gagner de gros prix en prétendant se préoccuper de son prochain. La dissonance cognitive doit être comme une petite fusion de réacteur nucléaire qui brûle les lobes de leur cerveau. Ils n’ont plus d’espace sûr où jouer les “victimes”. Le monde les voit comme les faux malveillants qu’ils sont.
L’éviction de Claudine Gay est désormais inévitable, sinon Harvard sera la cible d’un si grand nombre de procès intentés par des étudiants précédemment sanctionnés pour des méfaits académiques que tous les avocats du cosmos spécialisés dans la défense des anciens élèves ne seront pas en mesure de stopper l’hémorragie de la dotation de l’école, puis la vente de ses biens pour satisfaire les douleurs et les souffrances des plaignants lésés. Le conseil d’administration de Harvard essaie simplement de passer les fêtes. Leur trophée de participation le plus prisé est en train de disparaître de la cheminée. Il n’y a vraiment pas d’autre solution. Maintenant, attendez de voir les rats se dénoncer les uns les autres. C’est ainsi que s’achève l’ère des faux-semblants.
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