Alors que le froid s'intensifie cette semaine en France, les associations tirent la sonnette d'alarme : de plus en plus de personnes dorment dans la rue dans le pays. Selon les informations de France Inter, le 27 novembre, le numéro d'urgence du Samu social, le 115, a recensé dans toute la France 7 572 personnes dont les demandes d'hébergements d'urgence n'ont pas pu être pourvues. Une personne sur trois a moins de 18 ans, ce qui représente 2 373 enfants à la rue.
À Paris, plus de 3.000 personnes vivent et dorment à la rue, selon le dernier recensement de la Nuit solidarité, une opération menée tous les ans par la mairie de Paris. C'est 16 % de plus par rapport à 2022. Mais cette hausse du nombre de familles à la rue ne se limite pas à la capitale. Elle touche désormais d'autres grandes métropoles, comme Lyon, Rennes, Marseille ou Bordeaux. Les associations constatent de plus en plus de familles qui dorment à la rue depuis la reprise des migrations après la pandémie de coronavirus. L'inflation a également fait plonger dans le grande précarité des familles qui jusqu'à présent réussissaient à se loger souvent via des marchands de sommeil ou des proches.
À Paris, plus de 3.000 personnes vivent et dorment à la rue, selon le dernier recensement de la Nuit solidarité, une opération menée tous les ans par la mairie de Paris. C'est 16 % de plus par rapport à 2022. Mais cette hausse du nombre de familles à la rue ne se limite pas à la capitale. Elle touche désormais d'autres grandes métropoles, comme Lyon, Rennes, Marseille ou Bordeaux. Les associations constatent de plus en plus de familles qui dorment à la rue depuis la reprise des migrations après la pandémie de coronavirus. L'inflation a également fait plonger dans le grande précarité des familles qui jusqu'à présent réussissaient à se loger souvent via des marchands de sommeil ou des proches.
Des centres d'accueil saturés
À Paris, les associations dénombrent chaque soir environ 450 enfants à la rue. Léa Filoche, adjointe à maire de Paris en charge des Solidarités qualifie cette situation d'"inédite". "Nous avons beau augmenter les horaires de nos accueils de jour, proposer plus de repas, plaider auprès de l'État pour l'ouverture de places d'hébergement d'urgence supplémentaires, dès qu'un nouveau dispositif est mis en place, il est immédiatement saturé", regrette l'élue locale.
Les accusations dénoncent une réduction du nombre de places d'hébergement d'urgence. Certains hôtels conventionnés avec l'État pour proposer de l'hébergement d'urgence sortent en effet du dispositif. La plateforme qui gère les places en hôtels sociaux en Île-de-France a recensé 2 400 chambres en moins l'année dernière par rapport à 2021. Il s'agit d'un des effets de la sortie de la période pandémique. En effet, les établissements qui avaient vu pendant la crise du Covid-19 l'opportunité d'occuper une partie de leurs locaux en proposant des chambres au 115 reviennent à leur activité touristique, plus lucrative. Selon les informations de France Inter, d'autres hôtels font aussi des travaux en prévision des Jeux de Paris 2024. Quelques-uns ont ainsi mis leurs pensionnaires à la porte, parfois de façon très brutale.
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