Il est fou !
Il est pire que Trump…
Et je suppose que vous avez encore tous en tête sa vidéo où il disait « dehors » à tout un tas de ministères et d’administrations.
Cela peut sembler choquant, pourtant, nous sommes ici, pas mieux qu’en Argentine.
Nous souffrons de la même maladie.
Un État obèse qui pense qu’il sait tout mieux faire que les gens et qui légifère sur tout.
De la taille du réservoir de vos chiottes jusqu’au diamètre des noix, rien n’échappe à la boulimie normative des technocrates psychopathes qui sévissent de Paris à Bruxelles les uns se nourrissant des délires législatifs des autres.
Au bout d’un moment, l’empilement des lois, qui ont toujours une bonne raison d’exister, rendent la vie quotidienne impossible. On passe son temps à répondre à des obligations légales qui souvent n’ont plus aucun sens et sont en contradiction les unes avec les autres.
Ma préférée étant celle sur les revues porno chez les marchands de journaux.
La loi accessibilité stipule qu’une personne en fauteuil roulant doit pouvoir attraper en restant assise toutes les revues et magazines. Une autre oblige le kiosquier à mettre ses journaux porno à plus 1m80 de haut pour que ce soit hors de portée des enfants.
Alors on fait quoi les vedettes ?
C’est ainsi que quand survient le blocage, votre économie s’effondre sous la complexité des lois.
Il n’y a plus aucune autre solution que de mettre un immense coup de balai.
C’est ce qu’il va se passer en Argentine.
Et nous ne sommes pas à l’abri que cela… fonctionne et permette de remettre ce pays à l’arrêt depuis 2000 enfin en marche après 23 ans d’une horreur économique sans fin.
Il faut comprendre les Argentins.
Il faut les comprendre, car les Français auront rapidement exactement la même tentation.
Argentine : le nouveau président Javier Milei annonce une dérégulation massive de l’économie
L’élu ultralibéral a signé un décret destiné à modifier ou abroger plus de 300 normes dont celles sur les loyers, les privatisations et le droit du travail.
« Le président argentin, Javier Milei, a annoncé mercredi 20 décembre une dérégulation massive de la troisième économie d’Amérique latine. Il a signé un décret destiné à modifier ou abroger plus de 300 normes dont celles sur les loyers, les privatisations et le droit du travail. « L’objectif est d’entamer le chemin vers la reconstruction du pays, rendre la liberté et l’autonomie aux individus et commencer à désarmer l’énorme quantité de régulations qui ont retenu, entravé et empêché la croissance économique dans notre pays », a déclaré l’élu ultralibéral lors d’une allocution.
Parmi les mesures annoncées, figurent l’abrogation de la loi encadrant les loyers « pour que le marché immobilier recommence à fonctionner sans problème », a expliqué Javier Milei, qui a pris ses fonctions le 10 décembre. Doivent également être abrogées les lois empêchant la privatisation d’entreprises publiques comme la compagnie aérienne Aerolineas Argentinas ou le groupe pétrolier YPF. Les sociétés publiques seront toutes transformées en sociétés anonymes en vue de leur privatisation, a affirmé Javier Milei.
Le décret doit être examiné par le Parlement
Le nouveau chef de l’Etat argentin a aussi annoncé une « modernisation du droit du travail » pour créer plus d’emplois, la modification de la loi sur les sociétés pour que les clubs de football puissent se transformer en sociétés anonymes et une longue série d’autres mesures de dérégulation dans les secteurs du tourisme, de la santé, d’internet, du transport aérien, de la pharmacie, de la viticulture ou encore du commerce.
Le décret, publié mercredi à minuit au Journal officiel, devra être examiné dans les dix jours par une commission mixte composée de députés et de sénateurs. Il ne sera invalidé que s’il est rejeté par les deux chambres du Parlement, où le parti de Javier Milei est minoritaire, a précisé à l’AFP l’avocat constitutionnaliste Emiliano Vitaliani. »
Rien ne dit que Milei réussisse à faire valider son décret, mais c’est à surveiller.
L’économie est une chose simple en réalité.
Une économie saine repose toujours sur le respect de la propriété, la liberté de contractualiser, et l’assurance d’une sécurité, physique comme juridique.
Des conditions que nous n’avons plus.
Comme disait Einstein « la folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent ».
Nous sommes confrontés à un effondrement sous la complexité. Milei l’a compris.
Chez nous, il y a encore beaucoup de travail avant que cela monte au cerveau embrumé de ceux qui nous dirigent à coup d’empilement de lois !
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