Dans ces temps troublés, la nuance est difficile et la sagesse est difficile à faire entendre dans le tumulte des armes.
Quand le sang coule, la modération est inversement proportionnelle aux amoncellements de cadavres.
Le monde devient alors binaire.
Pour contre.
Oui non.
Avec nous, contre nous.
Pro ou anti.
Pour ceux qui veulent comprendre, il faut regarder le film Exodus, un film d’hier devenu presque un reportage historique.
Il faut également écouter l’exposé du Général de Gaulle sur le conflit Israélo-palestinien.
Un exposé en conférence de presse de 12 minutes.
Sans une seule note.
Un cours d’histoire et de géopolitique brillant, renvoyant notre petit chef d’état actuel au rang de minus historique et d’insignifiant.
Un simple acteur de théâtre de province… et encore.
Exodus est un vieux film. Un film de 1960.
1947. Trente mille réfugiés juifs, interceptés par les Anglais sur le chemin de la Palestine sont internés à Chypre. Ari Ben Canaan, un agent de l’organisation clandestine Haganah, défie les autorités britanniques en embarquant les derniers arrivants sur un vieux navire grec rebaptisé Exodus. Menaçant de faire sauter celui-ci, il obtient du général Sutherland la levée du blocus. L’Exodus rallie Haïfa.
Ce film est basé sur une histoire vraie et sur plusieurs histoires vraies permettant de relater la création de l’Etat d’Israël.
Ce film, est une bonne idée de soirée « télé » pour mieux comprendre le contexte historique de la création de l’Etat israélien dans l’immédiat après la Seconde Guerre mondiale, dans une Palestine sous protectorat anglais.
Dès le départ, les germes d’un conflit interminable sont là.
La conférence du Général de Gaulle en 1967.
Voilà ce qu’en dit Karl Zéro qui relaie ces images d’archives de l’INA, des propos que je trouve très justes.
« On n’en n’a retenu qu’« un peuple d’élite, sûr de lui et dominateur », en sortant la phrase de son contexte. Comme si de Gaulle était antisémite ! L’occasion de méditer l’ensemble de son exposé. Passé, présent, futur : en dix minutes, tout est dit. Quand la France avait une voix. Quand la politique avait du sens. Quand un Président avait le niveau. Et après, faîtes le test, comparez avec ce qu’on entend aujourd’hui : bla-bla, baratins, bobards, bavardages, verbiage, balivernes, fariboles, inepties… »
Voilà ce que doit-être un chef d’Etat.
Ce que nous vivons est au mieux « idiocracy », au pire… une supercherie, une imposture démocratique totale.
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