CRISE DE L'IMMOBILIER...

Haute Loire, je présume que trois fous évadés de l'asile se sont fait remarqués. Ils ont acheté un appartement neuf. "Crise de l'immobilier neuf : dans ce département, seuls trois biens ont été vendus en 2023".

Bon, la Haute Loire, il faut vraiment le vouloir pour acheter un appartement (malaise), neuf (re-malaise). Depuis le temps que j'écris sur l'immobilier, il y a une chose de sûr, c'est que la haute Loire n'avait besoin d'aucune construction depuis 2000.

	1968(*)	1975(*)	1982	1990	1999	2009	2014	2020
Ensemble	92 318	99 146	110 041	116 667	121 761	135 254	140 509	144 442
Résidences principales	66 355	68 513	72 601	77 419	84 701	96 158	99 828	103 475
Résidences secondaires et logements occasionnels	16 800	20 525	28 022	27 702	26 519	25 089	23 475	23 057
Logements vacants	9 163	10 108	9 418	11 546	10 541	14 006	17 206	17 910

On voit donc qu'en termes de besoins, c'est surtout une inadéquation entre offre et demande qui est visible. Prix délirants qu'exigent des vendeurs pour une qualité... à revoir... Le prix "honnête" de 1999, qui entrainait une vente immédiate, c'était 400.000 francs.

En plus, pour ceux qui connaissent, Chadrac, (où sont les 3 appartements vendus), faut aimer, alors que les biens d'occasion en vente au Puy (juste à côté), sont pléthores et souvent, bien moins chers (surtout après renégociation).

Mais j'ai un espoir, c'est que ces 3 appartements aient été acquis par des parisiens-passeuquueuu-en-France-il-manque-500 000-logements.

Enfin pour ce qui est du puy, le marché de la location faut aimer aussi. La ville est largement vide, et fait même peur le soir, tellement c'est vide.

En plus, en Haute Loire, venir chercher un appartement, ça fait bizarre aussi, surtout pour un propriétaire occupant.

Là aussi, les immeubles collectifs sont plutôt en voie de disparition. On démolit de manière assez allègre, et les zeureupropriétairebailleurs, sont en milieu chrétien ; ils vivent un long chemin de croix et un calvaire. Ils sont très heureux de trouver un couillon investisseur qui veuillent bien racheter leurs bouses.

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