13 octobre 2023

Règles douloureuses : la descente d’organes du RN



Dès avant son agenouillement de Saint-Denis, le RN était devenu virtuellement impossible à distinguer de Renaissance – que ce soit en matière de covidisme, « d’Ukraine » ou, à présent, de Palestine. Dans ces conditions, comment maintenir une illusion d’activité du côté de son encombrante représentation parlementaire ? Après l’épineuse question des sportifs trans, le RN devient le parti des règles douloureuses.
Après tout, c’est le mainstream mondialiste davosien (modèle que le RN singe) qui nous a appris qu’en paradigme biopolitique, l’Etat ne s’occupait plus des frontières, de la défense et des rapports entre classes sociales, mais de la grippe et des punaises de lit.

Pompeusement rebaptisées « endométriose », les règles douloureuses, c’est déjà presque un petit SARS-COV. Le RN a donc cherché à légiférer en la matière (« prise en charge », etc.) – pour finalement s’entendre répondre (par le covidiste de compétition Aurélien Rousseau !) qu’il ne faudrait pas confondre acte législatif et prescription médicale.

De « la France aux Français » aux règles douloureuses : une évolution cocasse, mais, en même temps, parfaitement logique. Pour que la France reste sous contrôle des Français, il faudrait d’abord que les Français eux-mêmes souhaitent se perpétuer dans l’être – et donc guérir du féminisme. 

Vous avez des ovaires ? Devenez une victime !

C’est ici qu’intervient l’adroit tour de passe-passe qui a débouché sur le remplacement du rejet de l’immigration de masse par un discours assimilationniste centré sur la dénonciation d’une religion : l’Islam – diabolisé non pas en raison de caractéristiques anti-chrétiennes (comme la négation de la divinité du Christ) qui rendraient sa présence en France effectivement problématique si le catholicisme n’était pas une religion-zombie, mais de son incompatibilité supposée avec le dogme féministe.

C’est ainsi que – via l’être de raison nommé laïcité – la défense de l’autochtonie, de l’égoïsme collectif légitime des Français de chair, est subrepticement devenue une croisade islamophobe de la femme émancipée et de l’homme-soja qui lui tient lieu de faire-valoir (et, de plus en plus, de copine).

Et ça a tellement bien marché que le RN est désormais le premier parti de France. Ce qui fait que le moment est venu pour lui, soit d’avouer qu’il ne veut pas du pouvoir, soit d’y arriver – et donc de dévoiler illico sa triste réalité de Macronie en pire. Ces règles douloureuses annoncent par conséquent la fin d’un cycle – voire la ménopause.

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