Un rapport récemment publié par la Société française de néonatalogie (SFN) a révélé une préoccupation alarmante : la mortalité néonatale excessive en France. Ce constat inquiétant remet en question l'organisation des soins critiques destinés aux nouveau-nés vulnérables dans le pays, selon les experts de la médecine néonatale. Ils demandent une réévaluation urgente de la situation.
La France se retrouve confrontée à un problème majeur de mortalité néonatale, ce qui contraste avec la tendance à la baisse observée dans la plupart des pays occidentaux. Depuis 2012, la mortalité infantile en France est en augmentation, dépassant même la moyenne européenne avec environ 1 200 décès supplémentaires chaque année. Cela a entraîné une chute du classement européen, passant de la 3e position entre 1996 et 2000 à la 20e aujourd’hui.
La SFN souligne que la majeure partie de cette surmortalité infantile est due à la mortalité néonatale, car 74 % des décès surviennent au cours du premier mois de vie, dont 47,8 % dans la première semaine. Pour mieux comprendre la situation, la SFN a lancé des enquêtes visant à évaluer les soins néonatals, en particulier les soins critiques, tels que la réanimation et les soins intensifs, dans les services de type 3.
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